Le secteur du transport aérien a enfin surmonté la crise, suivant ainsi l’envol des ventes d’avions moyen-courriers après la pandémie de Covid-19. Aujourd’hui, ce sont les avions long-courriers qui recueillent l’attention. A l’occasion du salon de l’aviation tenu à Farnborough, du 22 au 26 juillet, dans les environs de Londres, les gros porteurs ont constitué la majeure partie des commandes.
Le mardi 23 juillet, Airbus et Boeing ont continué de remplir leurs commandes déjà substantielles. Japan Airlines (JAL) a acheté 21 appareils A350, le gros-porteur d’Airbus, une transaction d’une valeur de plus de 6,65 milliards de dollars (soit environ 6,13 milliards d’euros) selon les tarifs catalogue.
Boeing a également eu sa part de succès avec deux commandes totalisant 50 long-courriers, passées par deux compagnies asiatiques, Korean Airlines et une fois de plus JAL. Cela représente une rentrée de 15,2 milliards de dollars pour le constructeur aéronautique de Seattle. Toutefois, cela reste bien inférieur aux commandes massives passées au Salon du Bourget en juin 2023, lorsqu’IndiGo, une compagnie aérienne à bas coûts indienne, avait acheté 500 Airbus A320 pour un montant de 44 milliards d’euros.
Cela dit, Boeing et Airbus ont toutes les raisons de se réjouir. Presque toutes les lignes aériennes internationales sont à présent rouvertes, contribuant à un essor du trafic aérien. Suite à une hausse de 38% en 2023, on s’attend à une augmentation supplémentaire de 10% cette année avant de revenir à une croissance annuelle moyenne de 3,6%. Cela est tellement significatif que l’Association du transport aérien international (IATA) prévoit que le nombre de passagers transportés doublera au cours des prochaines vingt années pour atteindre 8,6 milliards de personnes.
Darren Hulst, Vice-président en charge des ventes et du marketing chez Boeing, indique que l’international stimule la demande d’avions neufs. Il explique que les transporteurs aériens visent à moderniser leurs flottes avec des avions neufs qui consomment moins de carburant, afin de faciliter l’augmentation du trafic aérien.
De plus, ces avions modernes permettent aux compagnies de réduire leur consommation de carburant de 20% à 25% et par conséquent leurs émissions de CO2. Selon Joost van der Heijden, Vice-président du marketing chez Airbus commercial aviation, beaucoup de ces compagnies aspirent également à étendre leurs services à de nouvelles destinations.
Il mentionne spécifiquement les entreprises asiatiques, telles que le transporteur low-cost vietnamien VietJet Air, qui cherchent à répondre à l’envie de voyager d’une classe moyenne en plein essor dans la région, en intégrant de nouveaux itinéraires long-courriers à leurs destinations existantes.
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