Catégories: Economie
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12 juillet 2024 10 h 09 min

« TGV Paris-Nantes évacué pour odeur forte »

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Le jeudi 11 juillet, 1 200 passagers du TGV Paris-Nantes ont été contraints de quitter leur train à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) suite à une forte odeur désagréable provenant des toilettes, comme l’ont rapporté la SNCF et la préfecture. Cependant, après enquête, aucune substance nuisible n’a été détectée et les voyageurs ont pu continuer leur voyage plusieurs heures après.

Le TGV 8931, qui a quitté Paris à 18h50, a été mis à l’arrêt en gare suite à des plaintes de plusieurs passagers de la voiture 18 qui se sentaient mal à l’aise. Les responsables de la SNCF ont alors fait appel aux pompiers pour effectuer des vérifications immédiates.

D’après les informations de la préfecture de la Sarthe, le TGV comptait 1 200 passagers. Une dizaine de voyageurs ayant présenté des signes d’irritation ont été pris en charge par les pompiers, mais aucun n’a nécessité d’être hospitalisé.

La préfecture a assuré dans une déclaration aux environs de 2 heures du matin le vendredi que « les personnes incommodées ne présentent désormais plus de symptômes. Les analyses n’ont pas détecté de substances nocives susceptibles d’être à l’origine des symptômes ».

Des hébergements temporaires avaient été organisés pour les passagers évacués, comme l’a remarqué un photographe de l’Agence France-Presse (AFP). Trois salles ont été mises à leur disposition par la mairie de Sablé, avec des dizaines de personnes s’y réfugiant, certaines dormant même sur des tapis de gymnastique. Cependant, de nombreux voyageurs ont choisi de rester à la gare dans l’attente de reprendre leur voyage, tandis que d’autres ont recherché des alternatives de transport pour atteindre leur destination finale.

La préfecture a annoncé que suite à une vérification, les voyageurs peuvent reprendre leur trajet en train en utilisant le wagon qui n’a pas été affecté par l’incident. La SNCF a facilité ce processus en s’assurant que les passagers disposaient de liaisons pour atteindre leur destination. À en juger par un photographe de l’AFP à la gare de Sablé-sur-Sarthe, les passagers restants étaient en mesure de poursuivre leur voyage à 2 h 19.