Dans son rapport annuel dévoilé le 30 juin, la Banque des règlements internationaux (BRI) a reconnu l’efficacité du travail accompli par les banques centrales pour endiguer l’inflation, la faisant passer de près de 10 % dans le monde occidental à 2,6 % pour la zone euro et 3,3 % aux États-Unis. Cette performance a eu lieu suite « au plus grand resserrement monétaire en plusieurs décennies ». De plus, cette action n’a pas déclenché de récession mondiale, avec une croissance de 3,2 % enregistrée en 2023.
Il semble que le désiré « atterrissage en douceur », que les banques centrales avaient peu d’espoir d’atteindre lorsqu’elles ont commencé à augmenter leurs taux d’intérêt il y a deux ans, est maintenant une réalité envisageable. Andrea Maechler, vice-directrice de la BRI, s’est réjouie de cette réalisation, arguant que les banques centrales ont démontré la disponibilité des outils nécessaires et leur détermination à maîtriser l’inflation.
Il n’est pas surprenant que cette institution internationale, qui regroupe les grandes banques centrales du monde, reconnaisse les efforts de ses propres membres. Cependant, elle tire désormais la sonnette d’alarme concernant la fragilité de l’équilibre économique mondial après le double impact de la pandémie et de la guerre en Ukraine : la dette publique et privée continue de s’accroître alors que les taux d’intérêt ont fortement augmenté.
Mme Maechler, antérieurement affiliée à la Banque nationale suisse, met en garde contre le haut niveau de la dette publique dans les économies développées, comparable à celle après la Seconde Guerre mondiale. Elle souligne la menace provenant du jeu complexe entre l’inflation, les taux d’intérêt et la croissance. L’augmentation de l’inflation rendrait la baisse des taux d’intérêt impossible, ce qui pourrait rendre le remboursement de la dette plus difficile. En parallèle, avec une croissance médiocre actuelle et une productivité stagnante, surtout en Europe, la capacité de rembourser la dette diminue.
Ces conditions diffèrent grandement des quatre dernières décennies, pendant lesquelles l’endettement s’accroissait alors que les taux d’intérêt diminuaient. Ceci a ainsi facilité les remboursements. La dette publique des pays développés a doublé, passant de moins de 50% du PIB dans les années 70 à plus de 100% actuellement. En même temps, le service annuel de la dette (le remboursement) a chuté, passant de 4% du PIB dans les années 80 à 2% aujourd’hui. La France a suivi une trajectoire similaire. Toutefois, cette époque où l’endettement augmentait mais les remboursements étaient plus faciles s’est terminée avec la hausse des taux d’intérêt.
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