Dans cette période pré-Jeux olympiques et paralympiques (JOP) à Paris, qui se déroule en juin, une série d’ouvertures a lieu dans le secteur des transports parisiens. Parmi elles, une remarquable est l’extension de la ligne RER E, affectueusement connue sous le nom d’Eole, à l’ouest jusqu’à Nanterre-La Folie, une initiative lancée en mai. Cependant, en raison de retards de livraison des trains, seulement quatre circuleront sur ce nouveau parcours pendant l’été. De plus, deux des trois nouvelles stations, Porte Maillot et la Défense, amélioreront l’accès aux lieux de compétition.
La Porte Maillot, qui était autrefois un carrefour, s’est magnifiquement transformée en une place agrémentée d’une zone verte et elle est également desservie par le tramway des Maréchaux depuis le début du mois d’avril.
Le 24 juin verra la prolongation souhaitée de la ligne 14, déjà surnommée le « pilier des Jeux olympiques » ou « l’ossature de l’Ile-de-France ». Cette extension reliera la nouvelle station Saint-Denis-Pleyel au nord à l’aéroport d’Orly au sud, en seulement quarante minutes. Ce sera la première connexion directe entre Paris et son deuxième aéroport le plus fréquenté- une réalisation qui était en projet depuis 1937.
Le développement qui se déroule à l’est de la capitale ce jeudi 13 juin, bien qu’il soit moins ostentatoire et reçoit peu de publicité car il ne concerne pas directement les Jeux olympiques et a rencontré moins d’embûches, est néanmoins stratégique. L’extension de la ligne 11 de Mairie-des-Lilas à Rosny-Bois-Perrier passant par Romainville, Noisy-le-Sec et Montreuil, « est une révolution », affirme Guillaume Karakouzian, directeur de la ligne, pour les habitants de la Seine-Saint-Denis qu’elle dessert. Il est important de noter que ce département est le plus densément peuplé d’Île-de-France après Paris, avec de nombreuses villes, quartiers, hôpitaux, tels que André-Grégoire à Montreuil, qui n’étaient auparavant accessibles qu’en bus ou en voiture.
Cela est le second projet le plus signifiant pour la RATP ces dernières années, coûtant 1,3 milliard d’euros pour uniquement les infrastructures et un supplément de 380 millions d’euros pour les trains, financés par Île-de-France Mobilités. Cette expansion vers les banlieues était prévue depuis 1937, à Romainville, comme l’a rappelé le directeur du projet, Pierre Florent, lors d’une visite organisée fin mai par l’administration. À l’époque, la ligne 11 se terminait à Mairie-des-Lilas. Puis, la Seconde Guerre mondiale a éclaté. Il a fallu plus de six décennies pour que de nouvelles études soient lancées en 2009.
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