La SNCF, déjà établie de différentes façons dans neuf pays européens, se lance dans un important marché étranger, où elle cherche à rivaliser avec les opérateurs traditionnels et locaux en termes de vitesse ferroviaire. Le mercredi 12 juin, Christophe Fanichet, le directeur général de SNCF Voyageurs, a révélé que le transporteur ferroviaire français a officiellement sollicité l’autorisation de RFI (Rete ferroviaria italiana), l’autorité de la voie ferrée italienne, pour opérer ses trains à grande vitesse en Italie à partir de 2026.
De manière spécifique, la SNCF envisage de mettre en place treize voyages aller-retour : neuf sur un trajet nord-sud de Turin-Milan-Rome-Naples, et quatre sur un trajet est-ouest entre Turin et Venise. SVI (SNCF Voyageurs Italie), une entité déjà existante qui dirige actuellement les TGV Paris-Milan (pour l’instant presque à l’arrêt en raison d’un éboulement dans les Alpes), supervisera cette incursion sur le marché local italien. Le contrat-cadre proposé aux autorités italiennes s’étend sur une durée de quinze ans.
Plusieurs enjeux demeurent malgré tout incertains dans ce défi. Quelles seront les « tranches horaires », c’est-à-dire les horaires proposés par RFI en réponse à la demande de la SNCF ? Quelle sera la marque commerciale de cette nouvelle option par rapport aux TGV Frecciarossa de Trenitalia (la compagnie nationale historique) qui contrôle deux tiers du marché, et à l’Italo, le rival de la société NTV (Nuovo Trasporto Viaggiatori) ? Quel sera le genre de services proposés ? Quelle est la somme investie par la SNCF dans cette initiative ? Ces questions demeurent non résolues dans cette Treansalpine venture.
Selon M. Fanichet, la SNCF a décidé d’élargir ses horizons avec l’ambition de devenir rentable en dix ans. En dépit des 120 millions de passagers en France contre 30 millions à l’étranger, le trafic international représente un tiers du chiffre d’affaires et 40% de la rentabilité. Avec une cible de 15% du marché à grande vitesse italien (56 millions de passagers), la SNCF espère atteindre son but de 50 millions de passagers hors de la France d’ici 2030, particulièrement grâce à la péninsule italienne. Alain Krakovitch, directeur de TGV-Intercités, souligne le potentiel de croissance et espère transporter à long terme 10 millions de passagers par an en Italie.
La SNCF compte sur deux avantages pour réussir dans ce défi transalpin. Premièrement, quinze nouvelles rames du nouvel TGVM à deux étages et à haute capacité, fabriquées par Alstom et spécifiquement destinées à l’Italie, ont déjà été commandées. Deuxièmement, les péages ferroviaires en Italie sont en moyenne 30% moins chers qu’en France. Cependant, 41,92% de cet article n’est accessible qu’aux abonnés.
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