Douze blessés après turbulences sur Qatar Airways

Le dimanche 26 mai, un vol de Qatar Airways, QR107, reliant Doha à Dublin a rencontré des turbulences majeures lors de son passage au-dessus de la Turquie, causant des blessures à douze personnes à bord, selon le gestionnaire de l’aéroport de Dublin. À l’heure locale de 13 heures, peu avant l’atterrissage, des services d’urgence étaient sur place pour accueillir l’avion. Les blessés comprennent six membres de l’équipage et six passagers. Un représentant de l’aéroport de Dublin a confirmé que le personnel fournissait une aide continue aux passagers et à l’équipage de la compagnie aérienne affectés.

Cette situation survient cinq jours après un incident sur un vol de Singapore Airlines entre Londres et Singapour dans lequel un britannique a perdu la vie suite à de graves turbulences. Plus de 100 personnes ont été blessées dans cet incident, avec 20 d’entre elles nécessitant des soins intensifs pour des blessures à la colonne vertébrale. Suite à cet événement tragique, le PDG de Singapore Airlines, Goh Choon Phong, a exprimé ses plus profonds regrets à tous ceux touchés par ces « turbulences violentes et inattendues ». Le gouvernement de Singapour a promis une enquête approfondie.

Les turbulences en vol sont parfois difficiles à prévoir et peuvent être exacerbées par le changement climatique. Ces perturbations atmosphériques sont liées à des modifications des courants d’air qui peuvent affecter la stabilité du vol.

D’après l’administration fédérale de l’aviation américaine (FAA), ces turbulences sont « notablement problématiques car elles surviennent inopinément et souvent sans signal visuel pour alerter les pilotes du danger ». L’agence indique que ce type de turbulence peut typiquement survenir à proximité des courants-jets (jet-streams) et est généralement lié à un phénomène de cisaillement du vent (modifications brusques de la vitesse ou de la direction du vent). Un rapport 2021 du Conseil national américain de la sécurité des transports révèle que les turbulences demeurent « une cause majeure d’accidents et de blessures ».