La SNCF a prévu une perturbation significative du trafic mardi, affectant principalement les trains de banlieue et le RER. Ceci est dû à une grève des cheminots franciliens avant une journée de négociation concernant les primes olympiques. En effet, le dimanche 19 mai, la SNCF a annoncé que les trains les plus touchés seront le RER D et la ligne R du Transilien, avec un seul train sur cinq circulant pendant les heures de pointe (6h30-9h30 et 16h-20h).
Le service sur le RER E sera également réduit, avec seulement deux trains sur cinq en circulation. Ce service sera interrompu de 10h à 17h et de nombreuses stations ne seront pas desservies. Cependant, cette grève n’affectera pas le réseau de métro et de tramway à Paris, géré par la RATP.
La ligne du RER C sera également fortement perturbée, avec seulement deux trains sur cinq de 6h à 10h et de 16h à 20h, en fonction des branches. Cela entraînera une attente de 15 à 30 minutes entre chaque train en heure de pointe et, là encore, de nombreuses stations ne seront pas desservies. Quant à la ligne du Transilien V, un seul train par heure circulera pendant les heures de pointe.
En revanche, le RER A, la ligne la plus fréquentée avec plus d’un million de passagers par jour, sera à peu près épargné car il est exploité par la RATP. Seule une branche en direction de Poissy sera touchée, avec un train sur deux. De même, le RER B verra la partie nord (SNCF) réduite à un train sur deux et la partie sud (RATP) à deux trains sur trois. Enfin, un train sur trois circulera sur les autres lignes du Transilien (H, J, L, N, U).
Le mouvement lancé par Sud-Rail et la CGT-Cheminots, parfois soutenu par l’Unsa-Ferroviaire et FO-Cheminots (un syndicat non-représentatif de la SNCF), s’annonce fortement soutenu. Sud-Rail a signalé vendredi dernier que plus de 90% des conducteurs prévoyaient de se mettre en grève sur certaines lignes le jour suivant le lundi de Pentecôte.
Les cheminots essaient d’exercer une pression sur la direction avant une rencontre finale au sujet des bonus attribués aux travailleurs pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques. Jusqu’à présent, Sud-Rail est déçu que seulement une allocation de 50 euros bruts par jour de travail pendant les jeux a été envisagée. Chez la RATP, où les pourparlers sont terminés, les employés sollicités entre le 22 juillet et le 8 septembre recevront une prime moyenne de 1000 euros bruts.
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