L’avenir de France Médias Monde (FMM) semble incertain alors que la réforme de la gouvernance des médias publics bat son plein. Certains députés expriment des réserves sur l’incorporation de FMM, qui comprend France 2, RFI, et Monte Carlo Doualiya, dans la nouvelle structure unifiée. Initialement, il ne semblait pas y avoir d’obstacles particuliers à leur inclusion, étant donné que cette idée était présente dans le projet de loi introduit par Laurent Lafon (UDI) et approuvé par le Sénat en 2023. Il était donc logique que malgré l’opposition exprimée par certains membres de la majorité, FMM soit également inclus dans le texte du projet de loi présenté au Parlement par la ministre de la culture, Rachida Dati, les 23 et 24 mai. Toutefois, la situation est devenue plus compliquée lors de la commission préparatoire des affaires culturelles le 14 mai. Bien que le premier amendement, qui propose d’inclure FMM dans la nouvelle structure ait été adopté (30 votes pour, 18 contre), un autre amendement qui vise à exclure FMM a également été adopté peu après. Il semblerait que la constance soit requise à ce stade des négociations.
Le jour suivant, vers midi, Quentin Bataillon, le représentant politique de Renaissance de Loire, a promis de rétablir la situation initiale lors de discussions en session publique. A la suite de cela, Stéphane Séjourné, le ministre des affaires étrangères de Renaissance, a ralenti le processus. Au sein de la commission des affaires étrangères, il a exprimé son soutien à l’exclusion de l’audiovisuel extérieur de la réforme en cours par le ministère de la culture, garantissant que la décision de Matignon, qui est une décision intergouvernementale, allait dans la même direction que la sienne.
« En ce qui concerne les 300 millions d’euros de budget de France Médias Monde, le ministère des affaires étrangères contribue entre 6 millions et 7 millions d’euros », remarque un Jean-Jacques Gaultier visiblement énervé, représentant Les Républicains de Vosges. Gaultier a co-rapporté la proposition de loi avec Fabienne Colboc de Renaissance, d’Indre-et-Loire. « Il est normal que le ministre exprime une opinion, mais son ministère doit également contribuer au financement ! »
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