Durant les Jeux Olympiques et Paralympiques, le coût d’un « ticket de secours » à bord des bus parisiens sera de 5 euros, soit le double du prix habituel, selon les informations fournies par la RATP et Ile-de-France Mobilités le jeudi 9 mai. Cela implique que les voyageurs qui n’ont pas préalablement acheté leur ticket devront s’acquitter de deux tickets à 2,50 euros chaque auprès du chauffeur, a confirmé IDFM suite à une publication de la fédération d’usagers FNAUT évoquant ce tarif.
Ce ticket de secours représente cependant seulement 2% des ventes, comme l’ont souligné la RATP et l’organisateur des transports en région parisienne. Que ce soit en achetant votre ticket en ligne ou au comptoir, il vous en coûtera moins qu’à bord du bus, mais restera à 4 euros entre le 20 juillet et le 8 septembre.
« Une augmentation temporaire » des tarifs de certains billets a été annoncée par la présidente d’IDFM, Valérie Pécresse, ceci « afin de financer l’augmentation de 15% de la capacité de transport pendant les JO de Paris 2024 ». Ce dernier engendre un coût additionnel de 250 millions d’euros. L’objectif unique de cette majoration temporaire est de ne pas laisser de dettes olympiques aux Franciliens, a déclaré Valérie Pécresse.
Le coût des billets de train ou de RER en dehors de Paris passera à 6 euros, tandis que les billets de bus pour l’aéroport de Roissy ou d’Orly passeront à 16 euros. Les forfaits Navigo jour et semaine ne seront pas disponibles à l’achat pendant cette période.
Pour faciliter les flux de transport lors des Jeux Olympiques, IDFM, qui gère les transports dans la région capitale, propose une solution alternative pour réduire l’encombrement dans les files d’attentes des guichets. Ils offrent une prestation de transport additionnelle qui sera en partie financée par les visiteurs. Un Pass Paris 2024 destiné aux touristes est d’ailleurs déjà mis en vente pour 16 euros par jour pour des voyages illimités.
Ils invitent aussi les utilisateurs réguliers des transports en région francilienne à acheter à l’avance leurs tickets au tarif habituel de 2,15 euros ou 17,35 euros pour dix, sur leur passe Navigo Easy ou sur smartphone avant le 20 juillet (avec une limite de 30 tickets).
De plus, le coût des abonnements reste le même pour les détenteurs d’un pass Navigo annuel, mensuel, Imagine R, Améthyste, ainsi que pour ceux qui bénéficient des tarifs sociaux, soit environ 5 millions d’utilisateurs. Les possesseurs du pass Liberté + (avec les trajets facturés en fin de mois) continueront également à payer leurs tickets individuellement au tarif de 1,73 euro pendant les Jeux Olympiques.
Concernant la sécurité pour les Jeux, le système antidrone sera déployé malgré des incertitudes quant à son efficacité. De plus, l’approximation des zones de sécurité lors de la cérémonie d’ouverture est examinée en détail. Le secteur des urgences médicales se prépare également à contribuer pendant les Jeux. Cependant, la menace de cyberattaques durant les Jeux inquiète particulièrement le système de santé de la région. L’ensemble de l’information sur les Jeux olympiques ainsi que sur les dispositifs de sécurité et de transport pour les Jeux de Paris 2024 peut être consulté en détail. Bien que la région d’Ile-de-France n’ait pas rejeté l’idée de financer le transport des accrédités pendant les Jeux.
Les aéroports de Roissy et d’Orly sont confrontés à l’ampleur du challenge que représentent les Jeux Olympiques et Paralympiques. Doit-on s’inquiéter de futurs problèmes de transport en Île-de-France? Les transports aux Jeux Olympiques de 2024 à Paris iront-ils de la promesse à la réalité brutale? La préparation de Paris pour 2024 et le défi lié au transport est déjà un enjeu important.
Deux projets principaux pour les Jeux sont encore surveillés de « très, très près ». Le village olympique s’installe en Seine-Saint-Denis en préparation de Paris 2024, tenant une horloge logistique pour le Comité d’organisation. Bernard Thibault déclare : « Pour 2024, notre but est de prouver que les grands événements sont compatibles avec des standards de droits sociaux élevés ».
Concernant la préparation des athlètes, la volleyeuse Lucille Gicquel s’entraine en Turquie avant de faire ses débuts aux Jeux Olympiques avec l’équipe de France. Cyrille Chahboune et l’équipe française de volley-ball paralympique participeront assis pour la première fois. Janja Garnbret, l’alpiniste slovène et symbole national, se prépare également. Clarisse Agbégnénou a profité d’une inauguration et d’un bain de foule avant le dernier sprint de sa préparation olympique.
L’évènement du marathon oblige les athlètes à modifier leurs habitudes d’entrainement. À 4 mois des JO de Paris 2024, Léon Marchand, la star de la natation, semble sur la bonne voie. La France a-t-elle vraiment les ressources pour se distinguer au tableau des médailles? Avec Simone Biles en route pour Paris 2024, bien qu’elle avoue « Je me fais vieille et j’ai plus à perdre ».
Enfin, la question de la participation des athlètes russes et biélorusses demeure floue. En Russie, le monde sportif se débat sur l’idée de participer aux Jeux Olympiques.
« « Tous les éléments sont présents pour reproduire un chapitre de la vaste épopée des boycotts olympiques »
Thomas Bach, chef du CIO : « L’hostilité du gouvernement russe s’intensifie chaque jour, à l’encontre du Comité, des Jeux, et moi-même »
– La distribution des billets
La logistique met à l’épreuve le service de distribution de billets de l’État et des autorités locales.
Le gouvernement peine à distribuer ses billets gratuits aux personnes handicapées
– Le financement
Le Comité organisateur affirme avoir finalisé plus de 90% du budget de revenus
Tony Estanguet admet qu’il y a eu des augmentations de salaire au sein de la direction du Comité organisateur des Jeux
En recherchant des économies, les organisateurs des Jeux demandent le soutien des collectivités partenaires
– Les investigations judiciaires en cours
Tony Estanguet, le responsable des Jeux, est à présent dans le collimateur de la justice
Les « Quatre mousquetaires » du comité organisateur sont visés par le PNF
– Le passage du flambeau olympique
Certaines municipalités se plaignent des exigences et des coûts associés à la réception du relais de la flamme
– Les Jeux paralympiques
Le gouvernement met les bouchées doubles pour rattraper les retards d’accessibilité
– La Seine-Saint-Denis et les Jeux
Au lycée professionnel Arthur-Rimbaud de La Courneuve, une « option JO » pour contrer le décrochage scolaire
Le centre aquatique olympique, une piscine géante pour la Seine-Saint-Denis
La Courneuve oscille entre enthousiasme et inquiétude face à la transformation du parc Georges-Valbon
Le Red Star Rugby de Saint-Ouen se retrouve sans stade à cause des Jeux
Une île, un maire écologiste et « la chance » de profiter des Jeux
– Paris en mode Jeux Olympiques »
La réquisition de leur logement laisse certains étudiants dans l’incertitude quant à leur avenir. À l’approche des Jeux Olympiques, les groupes qui luttent contre la pauvreté craignent un « nettoyage social ». L’Adidas Arena, nouvel établissement situé près de la porte de la Chapelle, a reçu un accueil enthousiaste lors de son inauguration. Il est important de noter que les Jeux nécessitent l’engagement de plus que simplement Paris et la Seine-Saint-Denis.
On ne pouvait pas imaginer ailleurs que Marseille pour l’arrivée de la flamme olympique. À 55 jours des Jeux, La Meuse cherche à engager ses résidents pour accueillir la flamme. Tandis que la Martinique et la Guadeloupe sont aussi en proie à l’excitation olympique, la Polynésie est fière d’accueillir les Jeux de 2024 à Teahupoo mais s’inquiète du surtourisme.
Concernant les questions environnementales, le bassin d’Austerlitz a été inauguré comme mesure clé pour rendre la Seine propre à la baignade. Le ministre des sports assure que l’objectif d’une réduction de 75% de la pollution bactérienne dans la Seine sera atteint. Cependant, l’éventualité d’un été caniculaire soulève des inquiétudes quant à la possibilité de Jeux suffocants. Une autre ambition des organisateurs de Paris 2024 est de réduire de moitié l’empreinte carbone des repas servis lors des Jeux. Ils préparent également des plans pour gérer une éventuelle canicule cet été.
Sur le plan sociétal, les Jeux mettent en lumière certains défis. Le recrutement reste un problème à quelques mois des Jeux. L’État a publié un guide pour faciliter l’accessibilité des Jeux pour les personnes handicapées. Cependant, les opposants aux Jeux ont du mal à mobiliser du soutien. En dehors de l’éclat des Jeux, la réalité de l’éducation physique dans un collège de Montreuil est bien différente. Au-delà de tout, la décrépitude des piscines en France est une préoccupation majeure, en dépit du fait que le sport est considéré comme une cause nationale d’importance.
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