Lors du sommet à Nairobi le lundi 29 avril, William Ruto, le président kényan, a qualifié l’événement de « moment important pour la solidarité mondiale ». Il faisait référence à la réunion consacrée à la reconstitution du fonds de l’Association internationale de développement (AID), qui est la principale source d’aide au développement pour les 75 nations les plus défavorisées du monde. La situation économique de ces pays ne cesse de s’aggraver, et ils attendent beaucoup de ce fonds. Pour une période de trois ans, à partir de décembre, le rassemblement des contributions est prévu. Ajay Banga, président de la Banque mondiale, a exprimé son espoir de rassembler 100 milliards de dollars (93,7 milliards d’euros), par rapport aux 93 milliards en 2021.
Mi-avril, un rapport de la Banque mondiale a averti d’une « grande inversion » de la trajectoire de ces pays les plus pauvres. Pour la première fois depuis l’entrée dans le nouveau siècle, l’écart entre leur produit intérieur brut (PIB) et celui des pays les plus riches s’est creusé au cours des cinq dernières années. Un tiers d’entre eux est aujourd’hui plus pauvre qu’en 2020 et n’a pas encore surmonté la crise du Covid-19. La moitié de ces pays sont surendettés, avec une dette de plus en plus lourde à cause de l’augmentation des taux d’intérêt mondiaux, les obligeant à réduire leurs dépenses. Comme l’indique Ayhan Kose, économiste en chef adjoint à la Banque mondiale, ils sont confrontés à des problèmes tant internes qu’externes.
Selon les prévisions, la croissance du commerce mondial en 2024 pourrait être réduite de moitié par rapport à ce qu’elle était avant la crise pandémique. Cette réduction est en partie due à la baisse de la croissance en Chine, qui affecte directement le prix des matières premières exportées par les pays moins développés. De plus, ces nations pauvres sont également affectées par le changement climatique, avec des catastrophes naturelles qui leur coûtent environ 1,3% de leur PIB chaque année, un chiffre qui a doublé en une décennie.
Malgré ces défis, les pays les plus riches continuent de réduire leurs budgets d’aide au développement. Selon Clemence Landers, chercheuse au Center for Global Development, une institution de recherche américaine, cette tendance est préoccupante. Elle souligne que la France a récemment annoncé une réduction de 742 millions d’euros de son aide publique au développement pour 2024. Cette coupe, la plus importante, représente une baisse de 13% dans le budget total de 10 milliards d’euros d’économies prévues par le gouvernement français.
Les pièces forgées se caractérisent par un fibrage suivant leur géométrie, à l’instar du grain du bois.
Voilà les dix meilleures villes plus propices à l’investissement immobilier : Nîmes se trouve à la première position, suivie par Reims et Montpellier.
Cette décision vient après que la SNCF ait revu sa politique tarifaire.