Il y a un an, Factuel, un média en ligne lancé et dirigé par Stéphane Simon, qui emploie douze journalistes, a annoncé son éventuelle fermeture en raison d’une cessation de paiement. En dépit d’avoir mille abonnés payants, le site est loin d’atteindre le nombre escompté de dix mille. Cependant, ils espèrent trouver un repreneur.
Stéphane Simon, le principal actionnaire, a noté que, malgré l’effort, Factuel n’a pas réussi à attirer un lectorat assez grand et régulier pour assurer sa survie. Il confirmait ainsi les informations publiées par le journal Le Figaro.
Simon déplore la récente tendance de guerre des prix d’abonnement dans les médias d’information, ainsi que l’impact de la diffusion d’informations abondantes non-vérifiées et gratuites. En plus de Factuel, il a également créé la publication souverainiste Front Populaire en 2020 avec le polémiste Michel Onfray, ainsi que le média vidéo Neo avec le journaliste Bernard de la Villardière.
Factuel, qui prétend une impartialité éditoriale, publié des articles qui expriment les préoccupations de droite et d’extrême droite. Parmi les événements couverts, on retrouve l’assassinat de Samuel Paty, celui de la jeune Lola, l’attentat d’Arras et l’attaque au couteau à Paris le 2 décembre.
Christine Kelly, présentatrice de CNews et marraine de Factuel, avait décidé de quitter l’organisation seulement sept mois après son lancement, alors que les problèmes financiers commençaient à se manifester.
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Ce type de mesure serait-il envisageable en France ?