Une grève massive des contrôleurs aériens français ce jeudi 25 avril pourrait susciter des annulations significatives de vols, suite à l’échec des négociations, comme l’a révélé le Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA). Les débats étaient axés sur le projet de restructuration du contrôle aérien proposé par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
Un secrétaire national du SNCTA, s’exprimant sous anonymat à l’Agence France-Presse (AFP), a indiqué qu’il considérait les négociations et la conciliation avec la DGAC comme un échec. Il a également averti d’une « mobilisation record » et a prédit de « grandes perturbations et de massifs retards » ce jeudi.
Les négociations, en cours depuis quinze mois, envisageaient une refonte de l’organisation du contrôle aérien en France, y compris une réorganisation territoriale des services de navigation aérienne, une restructuration du travail des contrôleurs aériens pour faire face à la croissance prévue du trafic aérien, en plus des augmentations salariales et des embauches.
Néanmoins, la DGAC a souligné le fait que des discussions restaient possibles jusqu’à mardi midi, l’heure limite pour déclarer la grève. En cas de grève, la DGAC demanderait aux compagnies aériennes de renoncer à une partie de leurs vols prévus au départ ou à destination des aéroports français, afin d’adapter le personnel disponible au nombre prévu de mouvements d’appareils.
Selon une source familière avec la situation qui s’est confiée à l’AFP, ces réductions pourraient affecter plus de 70% des vols dans certains aéroports jeudi. Ce chiffre est particulièrement alarmant car c’est encore la période des vacances de printemps pour deux des trois grands groupements d’académies (zones A et B).
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