Le projet de loi sur l’indépendance des médias devrait être débattu à l’Assemblée nationale le jeudi 4 avril. Prononcé lors de la crise du Journal du dimanche, lorsqu’il y eut un refus général de la nomination de Geoffroy Lejeune comme rédacteur en chef, le projet de loi vise à réglementer les aides à la presse et l’attribution de fréquences radio et télé par l’Arcom, l’organe de régulation des médias. Il veut instaurer un droit pour les journalistes d’approuver la nomination de leurs directeurs de rédaction.
Mi-juillet, des députés de tout horizons, à l’exception du RN et des Républicains, ont mentionné l’idée d’un texte transpartisan qui avait obtenu un soutien étendu initialement. Toutefois, la proposition de loi de la députée écologiste Sophie Taillé-Polian a finalement été repoussée par la commission des arts et de la culture le mardi 26 mars.
Isabelle Rauch, présidente de la commission explique que cela serait inapplicable dans l’audiovisuel public, en laissant les États généraux de l’information mener son cours. Elle a invité son groupe à voter contre. Pour des raisons semblables, Christophe Marion du groupe Renaissance a demandé à son groupe de faire de même. Laurent Esquenet-Goxes du MoDem, proposant que son groupe s’abstienne, affirme qu’une loi plus complète est nécessaire. Le sujet reste d’actualité.
L’indignation exprimée initialement semble maintenant avoir été balayée, avec la majorité se soustrayant à la visibilité en se réfugiant derrière les EGI, signale vivement Jean-Claude Raux, député écologiste de la Loire-Atlantique. Les Etats généraux de l’information, une initiative présidentielle impulsée par Emmanuel Macron, sont censés aboutir à l’élaboration de propositions conçues pour juin, même si l’exécutif n’a pas explicitement promis de les mettre en œuvre.
Un groupe composé d’une quarantaine de sociétés journalistiques, vingt médias et syndicats ont lancé un appel via une tribune publiée le mardi 26 mars dans Le Monde. Ils exigeaient de la Ministre de la culture, Rachida Dati, une assurance quant à l’indépendance des rédactions. Ce cri du coeur émerge à nouveau dans le contexte du conflit qui a secoué la rédaction de La Provence, un journal régional détenu par le milliardaire Rodolphe Saadé, un an après la crise aux Echos. La direction du journal a mis à pied le rédacteur en chef pour avoir eu une « une » jugée « ambiguë » par la direction générale, suscitant une grève en réaction à la supposée ingérence de l’actionnaire, qui est considéré proche d’Emmanuel Macron.
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