La Commission européenne maintient un contrôle rigoureux sur les géants de la technologie numérique. Apple, Alphabet et Meta, sont sous le feu des projecteurs, soupçonnés de ne pas respecter pleinement les nouvelles dispositions du Digital Markets Act (DMA), un règlement récent de l’Union européenne. La Commission a lancé cinq enquêtes contre ces entreprises le 25 mars, malgré le fait que ce règlement n’est en vigueur que depuis moins de trois semaines.
Avant la mise en place de cette réglementation, la Commission avait déjà pris des mesures contre ces entreprises pour des pratiques non concurrentielles. Cependant, malgré les amendes parfois astronomiques infligées, la situation n’a pas significativement changé. Thierry Breton, le commissaire au marché intérieur, déclare que le DMA a déjà entraîné plus de modifications dans les pratiques des grandes entreprises technologiques que lors des dix dernières années.
Cependant, Breton exprime également ses doutes sur le respect des obligations par Apple, Alphabet et Meta, issu du DMA. Alors que les élections européennes approchent, Breton veut démontrer comment l’Europe travaille pour ses citoyens.
Cependant, la Computer & Communications Industry Association critique ces enquêtes rapides. Le lobby de la technologie pense que la Commission européenne agit précipitamment et sans une préparation adéquate. Ils craignent que ce processus puisse être influencé politiquement. Leur argument principal est que la Commission se précipite dans ces enquêtes sans avoir une idée claire de ce qu’elle recherche.
Dans une réponse à des critiques, Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la concurrence, soutient que leurs enquêtes ne sont pas hâtives, mais plutôt opportunes. Elle précise également que ces recherches constituent un exemple de l’efficacité du Marché Numérique Unique (DMA), dont le but est de favoriser l’innovation tout en maintenant une concurrence équitable en Europe, ce qui contribue à la baisse des prix et offre aux consommateurs un choix plus large.
Alphabet et Apple sont accusés d’entraver la possibilité pour les développeurs de promouvoir librement leurs produits et de signer des contrats directement avec les utilisateurs finaux dans leurs magasins d’applications respectifs, Google Play et App Store, notamment en imposant diverses charges.
Une autre accusation portée contre Apple est qu’il ne satisferait pas l’exigence de fournir un moyen simple de désinstaller les applications, y compris l’application Photos et le navigateur Safari, qui sont installés par défaut sur leurs appareils. Par ailleurs, Alphabet est suspecté de favoriser ses propres services, tels que Google Shopping, Google Flights et Google Hotels, lors de recherches effectuées sur son moteur de recherche.
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