Catégories: Economie
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24 mars 2024 17 h 06 min

« Gilet et chapeau pour bénévoles 2024 »

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Dans le cadre de la convention réunissant les bénévoles des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, qui a eu lieu à Arena Paris la Défense le 23 mars, Paris 2024 et Decathlon ont présenté la tenue des 45 000 volontaires. Chaque bénévole recevra quinze articles de vêtements en mai, comprenant quatre maillots à manches trois-quarts, un chapeau souple, un coupe-vent gris multi-poches, deux pantalons qui peuvent être convertis en shorts, quatre paires de chaussettes roses ou vertes, et des baskets blanches.

Decathlon, connu pour ses produits bon marché et son large éventail de produits, étant le leader du marché du sport en France, a conclu un partenariat avec Paris 2024 en juillet 2021 pour fournir tous ces articles au Comité d’Organisation des Jeux. Les détails financiers de cet accord n’ont pas été divulgués.

L’ensemble de ces vêtements unisexes est conçu à partir de polyester recyclé. Malgré les critiques des organisations environnementales concernant ce tissu synthétique bon marché provenant de l’industrie pétrochimique, Decathlon a argumenté que ses propriétés sont parfaitement adaptées à l’usage prévu. Ce tissu léger est supposé être bien adapté aux températures attendues à Paris pendant les jeux, qui auront lieu du 26 juillet au 11 août pour les jeux olympiques et du 28 août au 8 septembre pour les jeux paralympiques.

Les créateurs de Decathlon déclarent que l’aspect visuel du gilet, ayant des similitudes avec celui d’un pêcheur à la truite ou d’un travailleur de supermarché, est caractéristique de leur identité de marque. Le gilet est de couleur turquoise, une nuance qui permet aux spectateurs et aux organisateurs de facilement distinguer les bénévoles responsables de l’accueil et la gestion des compétitions sportives dans une foule.

L’inspiration pour le design du maillot vient de la marinière, selon Philippe Daguillon et Quentin Despagne, les designers responsables chez Decathlon. Ils ont conçu ce vêtement sous la supervision de Joachim Roncin, le directeur artistique du Cojop.

Les rayures du maillot rappellent le tricot traditionnel des marins. Il s’agit d’un élément qui a contribué à l’essor de la mode française, notamment grâce à Coco Chanel dans les années 1920 et Jean-Paul Gaultier dans les années 80. Aujourd’hui, ce style influence toujours les ventes à l’international des petites et moyennes entreprises de la Bretagne et de la Normandie, comme Armor-Lux, Saint James ou Le Minor, qui sont des défenseurs du « fabriqué en France ».

Un peu plus de la moitié de la production se fait en France. Le reste de cet article est réservé aux abonnés.