La direction de Bridgestone a « fermé la porte » à un plan de sauvetage de son usine de Béthune (Pas-de-Calais) et ferme le site qui emlploie 863 personnes. La nouvelle a été annoncé ce jeudi 12 novembre par la ministre de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher.
Après une réunion avec la direction de Bridgestone la ministre à affirmé » Bridgestone a fermé la porte, Bridgestone quitte le site de Béthune , le scénario qui visait à maintenir une activité de production de pneus pilotée par Bridgestone a été refermé. Mais nous serons là aux côtés des salariés pour trouver les meilleures solutions. Nous allons nous battre pour que ce site reste industriel « , a-t-elle ajouté, évoquant comme piste une production dans la région de batteries électriques.
Les élus et syndicats attendaient une réponse de la direction au scénario alternatif proposé par Bercy, prévoyant une continuation de l’activité avec le maintien, selon l’intersyndicale, de « 525 à 555 emplois » sur les 863 du site.
La ministre le 6 novembre avait partiellement rassuré les salariés. Elle leur avait en effet indiqué que l’Etat était prêt à prendre sa part au financement de l’investissement d’une centaine de millions d’euros nécessaire au projet alternatif de fermeture du site.
Il prévoyait d’équiper l’usine afin d’y produire à l’horizon 2025 1,3 millions de pneus par an, de qualité supérieure à ceux de petit calibre actuellement manufacturés à Béthune.
Restait donc à connaître la position de la direction sur cette alternative, qui s’est donc révélée négative ce jeudi 12.