Alors que on face la seconde vague de l’épidémie, et que le gouvernement prépare le pays à de nouvelles contraintes pour lutter contre la flambée de l’épidémie de coronavirus; les supermarchés se préparent.
Au printemps, avec l’annonce du confinement, les consommateurs s’étaient rués sur les pâtes, les sachets de farine ou encore les paquets de riz ou de papiers toilettes. Les magasins n’étaient pas prêts et avaient alors connu des ruptures de stock temporaires. Ils se mobilisent pour éviter que l’histoire ne se répète. Avec une seconde vague de l’épidémie, les distributeurs et fabricants prennent les devants.
Le fabricant de pâtes Panzani, par exemple, a vendu 30% de produits en plus à la grande distribution au mois d’octobre. » La grande distribution a des stocks et nous avons des stocks également. Cette fois, nous serons beaucoup plus sereins. Les choses sont bien gérées. Il y aura suffisamment de blé pour assurer l’ensemble de la production « , a assuré président de Panzani Xavier Riescher.
Au début du confinement, en mars, les françaises se sont rués sur les produits de grande consommation, même si n’y a pas de risque avéré de pénurie alimentaire en France.
Aujourd’hui, «les clients achètent de manière plus raisonnable, les consommateurs ont déjà rempli leurs placards et ils ont compris que la situation allait durer et qu’il n’y avait pas de risque de pénurie». Après un pic, la fréquentation des magasins se stabilise désormais. Rassure Tierry Desouches, porte-parole de Système U.