Sujets couverts
Le gouvernement annonce prolonger l’chômage partiel de longue durée jusqu’à l’été prochain avec un salaire net maintenu à 84%.
Le dispositif d’activité partielle de longue durée à 84 % du salaire net sera maintenu « jusqu’à l’été prochain », a indiqué jeudi la ministre du Travail Elisabeth Borne sur BFM Business. La ministre a confirmé que le chômage partiel de longue durée avec un « reste à charge limité à 15% pour l’employeur » allait rester actif afin de limiter les conséquences de moyen terme de l’épidémie sur l’emploi.
Ce système est plus avantageux que le chômage partiel classique : ce dispositif « à la fois récent et innovant, dont les textes sont sortis en juillet, permet par un accord d’entreprise de réduire le cas échéant l’activité et puis de profiter de ce temps non travaillé pour se former, pour que l’entreprise garde les emplois, les compétences et même renforce ses compétences pour qu’elles soient plus fortes après la crise » ajoute Elisabeth Borne.
Il autorise une réduction du temps de travail jusqu’à un maximum de 40 % d’heures chômées sous condition d’un accord d’entreprise, de 6 à 24 mois. Sur les heures chômées, le salarié touchera 84 % de son salaire net (ou 70 % de son brut), calculé à partir d’une rémunération maximale de 4,5 SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance).
Le gouvernement a clarifié mercredi 9 septembre la situation pour les salariés du secteur privé contraints de garder leurs enfants en raison de la fermeture des établissements scolaires: : ils pourront ainsi « bénéficier d’un revenu de remplacement dès le premier jour de leur arrêt de travail et au plus tard jusqu’à la fin de la période d’isolement…Cette indemnisation pourra bénéficier à un parent par foyer, en cas d’incapacité de télétravail des deux parents et sur présentation d’un justificatif soit de la fermeture de la classe, soit de la situation de cas contact de l’enfant ».
Vous faites face à une situation urgente ? Le prêt express est une solution financière idéale pour gérer les besoins urgents de trésorerie.
Des enquêteurs de la police judiciaire et du renseignement intérieur ont perquisitionnés mercredi les bureaux de la direction de Renault.