La crise provoquée par la pandémie a frappé durement l’économie française et a porté le chômage à un niveau historique.
Les chiffres publiés par Dares, la direction des études et des statistiques au ministère du Travail, montrent une augmentation significative du nombre de chômeurs après le premier trimestre. La pandémie a eu un impact considérable sur le travail et ces données le confirment.
Plus de 800 000 chômeurs supplémentaires
Emmanuel Macron a annoncé le plan de relance économique pour le pays, mais le taux de chômage continue à augmenter sensiblement après le grand confinement. Au deuxième trimestre de 2020, c’est-à-dire entre avril et mai, les taux de chômage est augmenté. Dans les villes métropolitaines, le nombre de demandeurs d’emploi (catégorie A) qui n’ont pas d’emploi et qui sont inscrits au Pôle Emploi a augmenté de 24,5% au cours du deuxième trimestre.
Les membres étaient 815 500 pendant cette période. Les travailleurs exerçant une activité réduite à court terme (catégorie B) ou une activité réduite à long terme (catégorie C) ont toutefois diminué. Selon Dares, le nombre total de demandeurs d’emploi dans les catégories A, B, C a augmenté de 6,7 % ce trimestre et de 4,2 % en un an.
Le nombre de chômeurs reste très élevé, atteignant 4,221 millions. En particulier, dans les catégories A, B et C, le chômage a continué d’augmenter jusqu’à atteindre son plus haut niveau historique. Le taux de chômage, qui a augmenté si fortement pendant le confinement, est devenu l’un des principaux thèmes sur lesquels le gouvernement doit se concentrer
Chômage des jeunes
En plus des mesures pour soutenir l’économie, le Premier ministre Jean Castex a annoncé de de nouvelles mesures concrètes pour lutter contre le chômage des jeunes.
Ces mesures prévoient une dotation de 6,5 milliards d’euros pour 2020-2021. Le gouvernement a prévu 450000 recrutements et a garanti une prime pour chaque jeune de moins de 25 ans recruté entre août et janvier sur un contrat d’au moins trois mois payé jusqu’à 2 Smic.
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