Bruno Le Maire, déclarations sur le retour à la normale
Dans une interview télévisée, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a déclaré : « L’activité économique doit se redresser plus rapidement » dans l’espoir d’un » retour à la normale » cet été. « Je vis au rythme des annonces de faillites et de licenciements, je pense à toutes les Français », a ajouté Le Maire, alors que l’Insee a indiqué qu’au premier trimestre seulement en France, près de 500.000 emplois ont été perdus. « L’équilibre entre l’économie et la situation sanitaire doit être bien pesé et le coût de la crise économique peut avoir pour les plus fragiles », a souligné le ministre.
L’association des « patrons » de l’Outre-mer, le Medef a appelé ces derniers jours à un assouplissement des restrictions pour encourager le redémarrage des entreprises. Son président, Geoffroy Roux de Bézieux, a appelé mardi à une révision des protocoles de santé qui s’appliquent aux entreprises pour permettre aux Français de « retourner au travail et de consommer ».
Aujourd’hui, la vice-présidente et porte-parole de l’organisation, Dominique Carlac’h, a demandé au gouvernement d’annoncer immédiatement le plan de relance prévu pour septembre. « Il est temps que nous commettions tout en même temps, et non secteur par secteur », a-t-il souligné. Hier, cependant, la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a déclaré à la fin du Conseil des ministres que le « déconsiffrissement » ira de l’avant très soigneusement.
Le gouvernement Français s’attend à une baisse du PIB de 11% en 2020 et à la perte de 800 000 emplois, avec 45 milliards de dépenses supplémentaires dans les caisses de l’Etat (par rapport à celles allouées en avril), comme l’envisage le troisième ajustement du budget, présenté mercredi. Dimanche, le président Enmanuel Macron a déclaré dimanche: « La gestion de crise et les mesures prises, ainsi que la bataille pour l’emploi, le plan d’aide sectorielle et la mobilisation franco-allemande pour une stratégie européenne », a annoncé l’Elysée. Des indications sont également attendues sur la façon dont le « déconsiffrissement » se poursuivra après le 22 juin.
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