Un contrôle budgétaire à la recherche du meilleur rapport efficacité/prix Le rôle du contrôle budgétaire est de prévoir, d’établir des budgets, de mesurer les écarts entre les réalisations, d’identifier les responsabilités et les prévisions et de proposer au management des actions correctrices.
Au dela de cette fonction, il lui revient également d’effectuer un contrôle comptable des coûts de revient, voire d’autoriser les dépenses.
Sur cette dernière action, toutefois, le rôle du contrôle budgétaire diffère sensiblement selon les entreprises : certaines considérant que dès lors qu’un budget est attribué à un « business unit », il n y a pas lieu d’autoriser préalablement les dépenses (le management étant censé ne pas dépenser plus que son budget lui autorise).
L’intérêt de mettre en place un contrôle budgétaire dans une entreprise est donc essentiel.
Au-delà du suivi budgétaire, ou de l’établissement d’un budget standard, la mise en œuvre d’un contrôle budgétaire constitue un moyen de motiver, de mieux communiquer, d’évaluer la performance.
Certaines entreprises ont, par exemple, mis en place une commission de contrôle chargée de vérifier le bon respect et la bonne utilisation des budgets.
Le contrôle budgétaire est, très souvent, un appui à la décision compte tenu de sa capacité à prévoir, à imaginer ce que sera demain compte tenu des contraintes d’aujourd’hui et des perspectives à court, moyen et long terme.
Mon avis « Gérer c’est prévoir » ainsi que l’indique cette maxime célèbre, il n’est plus possible, à notre époque, d’envisager un modèle d’entreprise durable sans que soit instauré un contrôle budgétaire.
Pourtant, une question centrale est souvent, dans beaucoup d’entreprises, en suspens : quel poids politique faut-il attribuer au contrôle budgétaire ? Le développement d’une entreprise ne passe-t-il pas parfois par le desserrement de la contrainte sur les coûts – entreprise gestionnaire ou au service de son développement.
En période de crise, beaucoup ont déjà répondu « les deux mon général ! ».
Les professionnels du contrôle budgétaire et autres cost killers ont donc, pour longtemps encore, de beaux jours devant eux.
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