Notion de provisions comptables La provision est comptabilisée dans le cadre du respect du « principe de prudence ».
C’est un principe comptable selon lequel une entreprise doit enregistrer une charge dans ses comptes, dès lors que sa réalisation est probable.
Il existe 3 types de provisions, à savoir les provisions pour risques et charges, les provisions pour dépréciation d’actifs et les provisions réglementées.
L’enregistrement de la provision entraîne une baisse du résultat, mais pas de sortie d’argent.
En effet la provision, est une « charge calculée », à l’instar de l’amortissement.
1.
Les provisions pour risques et charges Lorsque, dans le cadre de son activité, une entreprise constate un risque ou une charge probable, alors elle comptabilise une provision.
Il peut s’agir d’un risque de change (exemple : baisse défavorable du cours d’une devise dans le cadre d’une opération en monnaie étrangère) 2.
Les provisions pour dépréciation d’actif Lorsque, dans le cadre de son activité, une entreprise constate la probabilité d’enregistrer une baisse de la valeur de ses actifs, ou une hausse de ses dettes, alors elle comptabilise une provision.
Ainsi, la somme d’argent correspondant à la provision représente une « épargne » à utiliser lorsque la baisse de la valeur de l’actif (ou la hausse de la dette) se réalise.
C’est le cas des stocks dont la valeur baisse suite à un incident ou d’actions dont la valeur boursière baisse.
3.
Les provisions réglementées Les provisions réglementées, contrairement aux deux précédentes catégories, ne correspondent pas à l’objet intrinsèque de la provision.
Il s’agit ici de provision du fait de dispositions légales qui en prescrivent la constitution.
Il s’agit notamment des provisions pour investissement et des provisions pour hausse des prix.
L’amortissement dérogatoire est également considéré comme une provision réglementée.
Provisions comptables : cas pratique Une entreprise A détient dans son portefeuille de titres 30 actions d’une autre entreprise (B), qu’elle a acquises au prix unitaire de 100 (soit un coût d’acquisition global de 3000).
A la fin de l’exercice, la valeur unitaire de ces actions, en bourse, est de 95.
Cette situation présente une perte potentielle, si l’entreprise A veut céder les actions de l’entreprise B qu’elle détient.
Ainsi, pour prévenir cette perte probable, l’entreprise A comptabilise une provision pour dépréciation de titres d’une valeur correspondant au montant de la perte, à savoir 150, déterminée comme suit : Provision = (100 – 95)x20 = 150.
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