Savoir poser une question dans le cadre d'un audit

L’audit fait apparaître les points forts et les points faibles de l’entreprise Une entreprise commande un audit à un cabinet lorsqu’elle veut optimiser son fonctionnement pour améliorer sa rentabilité.
L’audit rend compte de l’état du fonctionnement d’une entreprise.
C’est un état des lieux, la base de travail qui permettra de valoriser les points forts et réparer les points faibles.

L’audit fait, par exemple, apparaître : Un mauvais choix de matières premières, mal adaptées ou d’un mauvais rapport qualité/prix.
– Une mauvaise mise en valeur des structures, une mauvaise disposition des locaux, une répartition malcommode des services sur l’implantation.
– Un outillage mal adapté, dépassé ou sous-employé.
– un mobilier dangereux, manquant d’ergonomie.
– Des personnes sous ou sur-employées.
– Des équipes mal constituées.
– Un encadrement déficient.
– Des méthodes inefficaces ou inexistantes laissant la part belle à l’improvisation.
– Une mauvaise gestion de la clientèle, de l’archivage, de l’accueil, des communications.
La méthode de questionnement de l’auditeur L’auditeur observe,et exploite la documentation, mais aussi rencontre chaque membre du personnel.

Il doit savoir poser des questions intelligentes et de la bonne manière, de façon à obtenir des réponses honnêtes, concrètes, réalistes et exploitables.
Demander qui sont les « on », « les gens », « les autres » qui ont bon dos : Qui précisément a dit cela ? Et vous, qu’en dites-vous ? Démolir les idées reçues, les « ça doit être fait comme ça », les « il ne faut pas faire ça » : Et que se passerait-il si on le faisait ? Qu’est-ce qui arrive quand on le fait autrement ? Faire préciser les verbes vagues « communiquer », « motiver », « effectuer » : Qu’entendez-vous par « on ne communique pas » ? Comment vous y prenez-vous pour « motiver » ? Vous pouvez me décrire comment vous « effectuez » le X ? Faire préciser les indicateurs de temps : « Toujours » ? Vraiment toujours ? « Rarement » ? Ça fait combien de fois par mois, ça ? Faire préciser les superlatifs : « C’est mieux », par rapport à quoi ? « C’est moins bien » que qui ? Saper les affirmations gratuites : « C’est évident », d’accord, mais comment l’avez-vous appris ? « Tout le monde le sait », d’accord, mais vous, comment le savez-vous ? Éluder les recherches d’appui : Ce que je ferais, moi ? Je ne sais pas, et vous, que feriez-vous ?