L’historique du groupe Saint–Gobain La création de l’actuel groupe Saint–Gobain date du XVIIème siècle.
Tout débute en octobre 1665 avec la création de la manufacture des Glaces de miroirs fondée par Jean-Baptiste Colbert afin de permettre à la France de réduire sa dépendance sur le marché des Glaces vénitiennes.
En 1684, la compagnie est sollicitée afin de participer à la construction des 357 glaces de la galerie du château de Versailles.
En 1693, le groupe s’installe à Saint–Gobain.
Grâce à une invention décisive, celle de la coulée en table des grandes glaces, la compagnie va devenir la première entreprise de France en termes de capitalisation, et ce, jusqu’à la Révolution française.
Avec la chute de l’Ancien Régime et de ses privilèges, elle dut s’adapter à la concurrence.
Pour ce faire, en 1806, elle se dote d’une fabrique de carbonate de soute et en 1830, elle passe sous le statut de société anonyme.
En 1858, Saint–Gobain qui traverse une conjoncture et un essor favorable, fusionne avec Saint-Quirin.
Cette expansion industrielle avec de nouveaux procédés tels que la trempe du verre en 1929 durera jusqu’en 1960.
Malgré une forte croissance, les années soixante vont être un passage difficile pour le groupe.
Des choix stratégiques sont nécessaires, car les bénéfices s’affaiblissent et l’actionnariat se disperse.
Profitant de cette situation, Boussois-Souchon-Neuvesel (BSN) lance en décembre 1968 une OPE qui échouera.
L’évolution des secteurs économiques et de la concurrence amène le groupe Saint–Gobain à fusionner avec Pont-à-Mousson en 1970.
Fort de cette fusion, le groupe devient leader mondial du tuyau en fonte et très compétitif dans le domaine du verre et de la pose de chantier.
Avec l’arrivée de l’Union de la gauche en 1981, le groupe Saint–Gobain va être est nationalisé en 1982 et privatisé en 1986.
Depuis sa privatisation, le groupe a développé son activité vers les matériaux à fort contenu technologique, la distribution bâtiment et la plaque de plâtre.
Fiche signalétique de l’action La première cotation de l’action Saint–Gobain eut lieu le 24 décembre 1986.
Actuellement, il y a plus de cinq cent trente millions de titres en circulation pour une capitalisation boursière de plus de vingt-trois milliards d’euros.
L’action dépend du secteur d’activité des matériaux et accessoires de construction.
Elle est côté en continu sur le marché Eurolist compartiment A et fait partie de la composition du CAC 40.
Le titre est éligible au Plan d’Epargne en Actions (PEA) et au Service de Règlement Différé (SRD).
Ce type de mesure serait-il envisageable en France ?