Ce qu’est un achat en viager %%% On appelle achat en viager (ou vente en viager) une transaction par laquelle, l’acheteur (ou débirentier) devient propriétaire du bien appartenant au vendeur (ou crédirentier), en échange du versement périodique d’une rente calculée, en fonction de la valeur du bien et de l’espérance de vie du crédirentier.
Il en résulte que l’acquéreur, qui devra verser la rente au crédirentier jusqu’au décès de celui-ci, acquiert la nue-propriété du bien.
Il en aura la pleine propriété, lors du décès du crédirentier.
Il y a lieu de préciser, que le vendeur ne doit pas être atteint d’une maladie qui menace sa vie, et que la rente peut faire l’objet d’une clause d’indexation.
En outre, que le bien peut être acheté libre ou occupé, si l’acquéreur l’achète, selon la formule du viager libre, par exemple si le vendeur étant domicilié à Paris, il vend un viager à Lyon ou un viager dans le Var, le débirentier devra payer, une rente viagère plus élevée.
Le cas dans lequel, l’achat en viager peut être intéressant Un achat en viager peut être intéressant pour le débirentier, s’il y a des raisons de penser que la valeur bien ainsi achetée va fortement progresser dans les années qui viennent.
Il convient donc de se renseigner auprès des autorités pour savoir, s’ils ont décidé de faire des travaux publics, qui pourraient favoriser une forte progression des logements situés dans la zone géographique où se trouve le bien acheté en viager.
Les contrôles à effectuer, avant votre achat %%% Comme dans toute vente immobilière, il ne faut s’engager sur un achat en viager, qu’après avoir soigneusement vérifié la qualité de l’environnement du bien proposé, ainsi que de l’état et de la fonctionnalité du bien, lui-même.
Il faut contrôler en premier lieu, l’état des parties communes de l’immeuble, si le bien se trouve dans une copropriété.
Si ces parties communes sont dégradées, il faut se renseigner auprès du syndic, pour connaître le prix des travaux nécessaires pour leur remise en état.
En outre, l’acte de vente en viager devra préciser, si c’est le vendeur ou l’acquéreur qui devra contribuer au paiement de ces travaux.
En ce qui concerne le logement lui-même, si des travaux sont nécessaires, notamment si le circuit électrique doit être mis aux normes, l’acte de vente doit préciser, si c’est le vendeur ou l’acquéreur qui devra les financer.