Il convient tout d’abord de rappeler que le fonds de roulement constitue les ressources à long terme (provenant soit d’un emprunt à moyen-long terme ou d’une augmentation de capital) restant à la disposition de l’entreprise après financement des investissements (par définition à long terme), pour financer son activité d’exploitation (court terme).
Ainsi, le niveau de fonds de roulement optimal sera celui qui minimise les frais financiers.
En effet, un manque de liquidités dû à un fonds de roulement trop faible engendre des frais liés au découvert (agios), tandis qu’une trésorerie excédentaire résultant d’un trop gros emprunt ne fait qu’augmenter les frais financiers liés aux intérêts de ce même emprunt.
La partie de l’activité d’exploitation devant être financée par des ressources à long terme (en cas d’insuffisance des ressources à court terme) se nomme « besoin de financement ».
Ainsi, le fonds de roulement de l’entreprise doit être égal à son besoin de financement.
Dans ce cas, l’entreprise n’est pas à découvert car le besoin de financement est couvert (elle ne paie donc pas d’agios) et elle ne dispose pas de ressources excédentaires inutiles (l’emprunt contracté est plus faibles et les intérêts le sont donc aussi).
A titre d’exemple, si la prévision des flux de trésoreries d’une entreprise fait apparaître un besoin de financement de plus de 20000 euros sur une longue période, une augmentation du fonds de roulement, par la contraction d’un emprunt à moyen-long terme de 20000 euros, s’impose afin d’éviter les charges financières liées au découvert.
La prévision des entrées et sorties de liquidités dans l’entreprise doit donc permettre de déterminer le besoin de financement, qui lui-même indique le niveau de fonds de roulement souhaitable.
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