Le budget des ventes est le premier déterminant du plan de production Quel que soit le secteur d’activité, pour savoir combien produire, il faut déjà avoir une idée de ce qu’on va vendre, et à quand.
La première étape d’un plan de production consiste donc, à obtenir un budget des ventes.
L’organisation de la fabrication Elle dépend de plusieurs facteurs : Le type de marché sur lequel on se trouve Par exemple, une conserverie de poissons va fonctionner au moment où la pêche arrive, sinon les produits seront perdus.
En revanche, un fabricant d’ascenseurs ne lancera sa production que lorsqu’il aura l’engagement ferme du client, avec paiement d’un acompte.
On se trouvera donc, soit dans une logique de flux poussés, c’est l’amont qui déclenche la production ou bien de flux tirés, c’est l’aval qui génère la production.
On est dans le cas d’une planification, par objectif de la fabrication.
Les étapes plus détaillées de la fabrication et les contraintes spécifiques Existe-t-il des pertes inévitables de matière au cours du process ? Faut-il ordonnancer les étapes de fabrication, en fonction de goulots d’étranglement, ou bien ya-t-il des contraintes d’approvisionnement sur certains produits ? La gestion des ateliers et l’organisation des outils de production vont dépendre des réponses apportées à ces différentes problématiques.
L’optimisation de la production L’objectif est de produire à moindre coût et sans qu’il y ait de rupture, dans l’approvisionnement des clients, c’est-à-dire de travailler à flux tendus.
Il est donc important d’optimiser la gestion des flux.
Il faut veiller à la politique des approvisionnements, et au niveau des stocks.
Les stocks constituent de la trésorerie immobilisée, et donc le mieux est qu’ils soient le plus bas possible.
Pour les entreprises qui produisent à la demande, on peut atteindre cet objectif de zéro stock.
Mais dans la plupart des cas, ce n’est pas possible.
Pour optimiser le niveau des stocks sans pénaliser les flux de production et de vente, certaines méthodes se sont généralisées, comme la méthode kanban (kanban method).
C’est un système de fiches circulant entre les ateliers, et où l’atelier aval déclenche la production de l’atelier amont quand il n’a plus assez de matières à consommer, et ainsi l’atelier amont produit uniquement ce qui est nécessaire.
Cela est surtout applicable dans les entreprises manufacturières qui travaillent en flux continus.
Aussi, chaque entreprise est susceptible de développer sa propre MRP production (material requirement planning), en fonction de ses contraintes spécifiques.
Ce type de mesure serait-il envisageable en France ?