Les livrets sous conditions La détention de certains livrets se base sur des critères d’éligibilité précis.
Ces livrets, réservés à une certaine catégorie de personnes, sont souvent les plus rémunérateurs.
Nous décrivons ici les 2 livrets les plus avantageux.
Le Livret d’épargne populaire Le Livret d’épargne populaire (LEP) est un livret destiné à améliorer le pouvoir d’achat des ménages français les plus modestes.
Ainsi, pour y avoir droit, il faut payer un impôt sur le revenu inférieur à un certain montant (769€ pour l’année 2010).
Ce livret offre l’un des taux les plus avantageux du marché, et permet d’épargner jusqu’à 7700€.
Le taux, au 1er août 2011, est de 2,75% net.
Le Livret jeune Le livret jeune est également un livret qui bénéficie d’un taux amélioré.
La condition de détention de ce livret est d’avoir plus de 12 ans et moins de 25 ans.
Le plafond du livret jeune est de 1600€, et le taux applicable est librement fixé par chaque établissement bancaire, mais ce dernier doit être supérieur à celui du Livret A (2,25% au 1er août 2011).
Le détenteur d’un livret jeune ne peut pas en ouvrir un autre, dans une autre banque.
Les livrets sans conditions Les autres livrets d’épargne De nombreux livrets d’épargne sont ouverts à tout le monde, et offrent des taux relativement attractifs, souvent proches du taux d’inflation.
Ainsi, le livret A permet d’épargner jusqu’à 15300€, avec un taux de 2,25% (à partir du 1er août 2011) net d’impôt.
Le Livret de développement durable (LDD) est également un livret libre de souscription, offrant généralement le même taux que le livret A, mais avec un plafond de 6000€.
L’épargne logement Un autre volet de l’épargne, accessible pour les particuliers, est l’épargne logement.
Cette dernière se présente sous forme de plan épargne logement et de compte épargne logement.
Le principe est simple, il s’agit d’épargner chaque mois (sur le PEL) ou librement (sur le CEL), pour bénéficier de droits à prêt, accordant des taux préférentiels.
L’épargne, ainsi laissée libre sur ces supports, est rémunérée à des taux fixés contractuellement par l’État et par les banques.
* Conditions valables en août 2011.
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