Catégories: Economie
|
30 mars 2020 12 h 40 min

Risques opérationnels : définition et gestion

Partager

Définition Le risque opérationnel pour les banques et les assurances est le risque de pertes directes ou indirectes dues à une inadéquation des procédures de l’établissement, de son personnel, des systèmes internes et à des risques externes comme les inondations, les incendies, etc.
Dans le cadre du dispositif Bâle II, la définition du risque opérationnel, les méthodes de la quantification ont été normalisées.

Ce dispositif qui a été mis en place dans les banques en 2008 sert à éviter le risque systémique.
Cette définition couvre les erreurs humaines, les défaillances des systèmes d’informations, les accidents, les inondations, les incendies, les litiges commerciaux, les fraudes, les malveillances et les problèmes liés à la gestion du personnel.
Le comité de Bâle a retenu une classification qui compte sept catégories qui sont la fraude interne, la fraude externe, les pratiques en matière d’emploi et la sécurité sur le lieu de travail, les clients, les dommages aux actifs corporels, le dysfonctionnement de l’activité et des systèmes, l’exécution des processus.

Gestion Certains programmes de microfinance existent afin de remplir une double mission qui permet aux gens pauvres d’avoir des services financiers et qui permet d’atteindre la pérennité financière.
Même s’il y a de plus en plus de succès dans l’industrie, la plupart sont petites, pas rentables et n’ont pas de système pour réduire leurs risques.
Pour qu’une institution de microfinance atteigne sa mission, celle-ci doit savoir identifier et atténuer les risques qui menacent son existence et sa santé financière.
Cependant, il n’est pas possible ni conseillé d’éliminer tous les risques dans une institution de microfinance.
En conséquence, la gestion des risques opérationnels est un processus qui permet de contrôler la gravité d’un accident et l’éventualité.

Les plus lus

Moody's remet le couvert! L'agence de notation a annoncé qu'elle envisageait de dégrader les notes de 17 grandes banques mondiales et de 114 institutions financières européennes pour refléter les risques accrus liés à la crise de la dette de la zone Euro.

Cette décision vient après que la SNCF ait revu sa politique tarifaire.