Depuis, la fin du souffle du Jasmin qui à révolté la Tunisie, cette dernière tente malgré les crises de renouer avec le tourisme, point fort de son économie.
Pourtant, en tête du classement Frommer’s des « meilleures destinations touristiques 2010 », les voyageurs ont du mal à retrouver goût au soleil et aux sourires de nos amis les Tunisiens.
Afin de contrer cette image sombre de conflit qu’a suscité la révolte tunisienne et pour relancer l’essor touristique du pays, les compagnies de voyages s’efforcent de casser les prix (à partir de 150€ ou 1 acheté = 1 offerte pour 200€) pour rendre la destination plus attractive.
Ce geste marketing est bien perçu des clients, aussi soucieux de leur santé financière, ont réagi favorablement à cet appel, relançant ainsi et l’esprit de confiance, et la machine économique.
Cependant, en de telles circonstances où tout le monde se serre déjà la ceinture mis à part le vacancier, est-il bon de favoriser cette image de faiblesse économique aux yeux du monde, du moins sans la rendre exceptionnelle ? Est-il bon de faire de la Tunisie, à travers de vaste campagne publicitaire, une destination low-cost en de tels moments ? La promotion est mère de toute économie fleurissante, mais ne pas en contrôler les conséquences peut s’avérer désastreux.
Habitué, le client a de tel prix sans rendre le moment « d’exception », le poussera à croire à l’arnaque lors d’une future hausse des prix sure et non négligeable.
Restez vigilants et soyez responsables, à bons entendeurs.
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