Le style autoritaire exploiteur Likert a observé et définit quatre styles de management : Le style autoritaire exploiteur est donc le premier de ces derniers.
Qualifié de despotique, c’est un management par la peur.
Les menaces et les sanctions sont les principaux instruments de ce type de management.
Les inconvénients de cette gestion résident dans le fait que les salariés ne peuvent faire preuve d’aucune inventivité, ni liberté par peur des remontrances.
Le style autoritaire et paternaliste Le deuxième style de management soulevé par Likert est donc le management autoritaire et paternaliste.
Ce management est dit bienveillant.
C’est celui de la carotte et du bâton, c’est-à-dire que le salarié est motivé à effectuer une tâche par la promesse d’une récompense prochaine, ce qui infantilise les subordonnés à la recherche d’une récompense.
L’inconvénient de ce cas de leadership est le fait que cette façon de procéder infantilise les salariés à la recherche d’une récompense.
Ces derniers ne remontent donc que les informations plaisant au chef et cachent les autres.
Ce manque de transparence peut être alors néfaste pour l’entreprise.
Le style consultatif Le troisième des styles de management observé par Likert est le style consultatif.
Cette méthode de management donne la parole aux salariés.
Ces derniers sont consultés lors des décisions importantes que la direction de l’entreprise a à prendre.
Un dialogue s’instaure donc entre les différents niveaux hiérarchiques.
Ce management implique donc les subordonnés qui sont consultés, mais la décision revient néanmoins au sommet hiérarchique.
Le style participatif Le dernier des cas de management observés par Likert est le style participatif.
Ce dernier consiste quant à lui, comme c’est le cas pour le management consultatif, à donner la parole aux salariés.
Cependant, et à la différence du style consultatif, il n’y a pas qu’une simple consultation du personnel, il y a une réelle implication, une véritable participation à la vie de l’entreprise et dans les décisions stratégiques.
Le style participatif consiste donc en un réel rapport d’écoute entre les différentes lignes hiérarchiques.
Les objectifs fixés s’appuient sur le travail du groupe.
Ce management consultatif repose sur trois points : Un rapport de coopération entre les membres, Une prise de décision et de contrôle effectuée par le groupe, La détermination d’objectifs au sein du groupe.
Ce mode de management est recommandé par Likert lui-même.
Il est de plus conseillé de mettre en place une organisation de style matricielle lorsque ce type de management est mis en œuvre.
Enfin, le style participatif semble être le meilleur des quatre types de management.
En effet, ce dernier permet de créer une véritable synergie au sein de l’équipe de travail : les salariés se sentant alors estimés et écoutés s’emploient à donner le meilleur d’eux-mêmes dans la tâche qu’ils ont à accomplir.
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