Utilité des institutions bancaires et autres organismes financiers Proposer des services financiers Le premier rôle d’une institution bancaire ou d’un organisme financier est de proposer à sa clientèle des services financiers, tels que des cartes de crédit, des chèques de voyage, des services de transaction de devise et autres services bancaires.
Fournir des conseils Une institution financière doit être capable de conseiller chaque client dans le choix d’un prêt, d’un service bancaire ou d’une hypothèque.
Proposer des emprunts Un autre rôle de l’organisme financier, tel que la banque, est de proposer à ses clients des prêts pour financer leur achat, l’expansion de leur activité ou les droits de scolarité de leurs enfants.
Assurer la sécurité des biens Toutes les institutions financières, publiques ou privées, doivent impérativement exercer une surveillance rigoureuse de leur caisse, afin d’optimiser la sécurité des biens en leur possession, notamment l’argent ou les effets personnels de leur membre.
Particularités d’une banque islamique Une banque islamique se particularise au niveau de son fonctionnement, qui repose sur les cinq principales restrictions de la Chari’a.
Ces restrictions concernent l’incertitude, les intérêts, l’enrichissement injuste, la spéculation et les investissements éthiques.
L’incertitude La Loi musulmane interdit catégoriquement l’élaboration d’un contrat qui contient des éléments d’incertitudes ou « Gharar ».
Ainsi, toutes les banques islamiques sont tenues d’établir des contrats qui présentent les termes fondamentaux tels que l’objet, le prix, l’identité des contractants, pour éviter leur nullité.
Les intérêts Selon cette même Loi, les banques islamiques ne doivent percevoir aucun intérêt ou « Riba » sur les crédits qu’elles ont octroyés.
La Chari’a considère en effet l’argent comme un moyen d’échange, et non un outil pour réaliser des profits.
L’enrichissement injuste Les institutions financières islamiques ne doivent générer des bénéfices que sur les activités ou transactions dans lesquelles elles ont investi.
La Chari’a interdit formellement l’exploitation déloyale du cocontractant.
La spéculation Toute opération financière qui repose sur la spéculation ou « Maisir » est considérée comme illicite.
Les investissements éthiques Sont considérées comme illégales, toutes les activités liées à l’alcool, la viande porcine, l’armement, les jeux de hasard et la pornographie.
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