La contrefaçon des œuvres d’art représente plusieurs milliards d’euros par an, dans le monde.
C’est donc une pratique courante.
Première cible : les Picasso, Dali, Rodin, Giacometti, Le Corbusier.
Leurs héritiers sont donc les premiers à demander que la contrefaçon soit combattue plus efficacement.
La moitié des Dali, la moitié aussi des meubles et objets décoratifs vendus dans le monde seraient des contrefaçons.
Une pratique qui remonte pourtant à la nuit des temps… Ainsi, depuis 30 ans, on est passé d’une production artisanale à des procédés industriels grâce à la mondialisation de l’art et aux nouvelles technologies… De fausses œuvres fabriquées en Asie et en Amérique envahissent le net.
Les difficultés rencontrées pour lutter contre la contrefaçon sont : moins de moyens que pour les produits de luxe de l’industrie, la production des preuves, la facilité pour faire disparaître les traces numériques et des sanctions pénales peu appliquées et donc inefficaces (au maximum 3 ans de prison et 150 000€ d’amende).
Cette lutte contre la contrefaçon demanderait à être intensifiée.
L’Europe et l’UNESCO sont encore peu engagées.
La prévention devrait être plus efficace aussi.
Les artistes doivent mieux se protéger.
Le but est surtout de sauvegarder le patrimoine français et d’éviter qu’il ne s’effondre à terme.
Sources : Les Echos, Mémoire Nicolas Topor, Evous.
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