Crise économique oblige, les états cherchent à trouver de nouvelles ressources.
Une partie de celles-ci leur échappe en transitant dans des paradis fiscaux parfaitement identifiés.
Objet de l’attention des participants au G20 de 2009, ceux-ci sont toujours en activité.
Mais, fait nouveau, si l’on en croit Warren De Rajewicz, auteur du « Guide des nouveaux paradis fiscaux » 2010, il en existerait de nouveaux, y compris en Europe.
Dans son livre, Warren De Rajewicz cite : l’Emirat de Dubaï, l’île d’Anjouan, le Ghana, la Bulgarie ou Chypre dans lesquels les impôts sont inexistants ou dérisoires et offrent des avantages aux entreprises ou riches particuliers qui souhaitent éviter le fisc de leurs pays.
Les avantages proposés l’anonymat des comptes et des bénéficiaires, le rapatriement des capitaux et le versement de dividendes totalement libres, la création à distance de société offshore sans imposition.
Une situation et des privillèges que pourraient étudier de près les participants au G20 dont la France tiendra la présidence en janvier 2010.
Car, l’enjeu est de taille : 50 % du commerce mondial transite par les paradis fiscaux qui ne représentent pourtant que 3% du produit mondial brut.
et 50 % des prêts bancaires et 30% des investissements directs à l’étranger internationaux y sont enregistrés.
ce qui représente environ 11 000 milliards de dollars – Source Cfdt-Terre solidaire En ce qui concerne la France : le syndicat des impôts, évaluait en 2006 le coût de l’évasion (légale) et de la fraude fiscale (illégale) à une somme oscillant entre 42 à 51 milliards d’euros Bibliographie « Guide des nouveaux paradis fiscaux » de Warren de Rajewicz Sur le Net Une étude que le Journal du Net vient de leur consacrer Le site Stop Paradis Fiscaux
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