À l’heure où la compétition est très forte et où le profit est devenu un but en soi, il est temps de recentrer nos intérêts au maximum sur l’homme.
On voit souvent le manager comme un chef, un « boss », qui nous donne des ordres et nous réprimande si nous n’avons pas rapporté suffisamment pour les intérêts de l’organisation.
Nous devrions pourtant nous dire qu’un manager est avant tout un guide.
Il est là pour nous donner une vision d’avenir, pour nous motiver, nous aider à donner le meilleur de nous-mêmes, à révéler nos trésors cachés insoupçonnés.
La situation économique actuelle toujours plus compétitive et effrénée appuie cette idée que le manager doit tirer ses troupes vers plus de profit.
Cela a provoqué une tendance à nier et à oublier la personne au bénéfice de l’organisation et de ses intérêts.
Pourtant, sans l’homme, il n’y aura pas d’organisation.
Actuellement, on observe que des entreprises souhaitent revoir la place qu’elles laissent à leurs salariés dans le but de renverser cette mauvaise tendance.
Il va de soi que le manager doit adapter son comportement et son style de management aux personnes.
L’adaptation se fait en premier lieu selon deux éléments : leur motivation et leurs compétences.
Malgré tout, des choses beaucoup plus complexes se jouent entre un salarié et un manager.
Le bien-être moral, physique, social d’une personne est lié à son attitude professionnelle.
On ne peut pas dissocier une personne de telle sorte que seul compte son côté professionnel.
Oublions un peu les règles, les formules toutes faites et les techniques d’organisation apprises dans les grandes écoles.
Manager des personnes, après tout, c’est beaucoup de bon sens.
Cette décision vient après que la SNCF ait revu sa politique tarifaire.
Sur les trois premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires de PSA Peugeot Citroën a reculé de 7% à 14,3 Milliards d'Euros.