Les syndicats d’Orange sont très remontés après avoir découvert que les actionnaires avaient reçu plus de dividendes que ce que l’entreprise pouvait le permettre.
Les syndicats de la société Orange ont fait savoir que les dividendes de l’entreprise reversés sur l’année 2013 ont été supérieurs aux résultats net de l’exercice fiscal. Un situation jugé intolérable alors que dans le même temps les licenciements s’enchaînent depuis plusieurs mois. Ainsi, ce sont pas moins de 4000 emplois qui ont été supprimés dans le groupe sur l’année 2013, principalement en France et en Pologne.
Sur l’exercice fiscal 2013, ce sont 2,1 milliards de dividendes qui ont été reversés aux actionnaires pour un résultat net de 1,8 milliard d’euros, soit plus que ce que ce que gagne l’entreprise, un comble.
« En 2013, pour la première fois dans l’histoire de l’entreprise, la masse salariale du Groupe a baissé de 6%, essentiellement en raison des suppressions d’emploi qui ont repris : le Groupe a perdu plus de 4 000 équivalents temps plein en 2013, essentiellement répartis entre la France et la Pologne. Dans le même temps, les personnels français, qui fournissent encore la moitié du résultat du Groupe, sont financièrement punis : le budget moyen des augmentations salariales pour 2013 a été de 2,1% en France, pour 3,9% dans le reste du monde, tandis que les parts variables, l’intéressement et la participation fondent d’année en année. »
L’Etat est également pointé du doigt par les syndicats du groupe, car il détient 27 % d’Orange : « Alors que le gouvernement prétend faire de la lutte contre le chômage et la « finance sans visage » une priorité, l’Etat, maintient sa pression sur le versement d’un dividende. Malheureusement, près des 2/3 iront alimenter… des fonds de pension étrangers ».
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