La taxe sur les boissons énergisantes a été voté par les députés de l’Assemblée nationale.
Cette taxe sur les boissons énergisantes, plus couramment appelée « taxe Red Bull », devrait s’élever à 1 euro par litre pour les boissons contenant un seuil spécifique de taurine et de caféine. Cette nouvelle taxe, proposée par un député PS au début du mois d’octobre, permettrait à l’État d’engranger 60 millions de recettes supplémentaires par an.
« Ce n’est pas une mesure fiscale mais de santé publique », a expliqué Gérard Bapt, à l’origine de cette taxe, mettant en cause les effets indésirables « cardiovasculaires » et « neuropsychiques ». « Il apparaît justifié que les boissons énergisantes soient concernées par une taxe comportementale visant à dissuader les publics sensibles, et à limiter la consommation en population générale », a-t-il déclaré à l’Assemblée nationale.
L’opposition n’a pas voté cet amendement, dénonçant « l’obsession de la taxation » du Parti socialiste. « On taxe aujourd’hui la caféine et la taurine, pourquoi pas demain les acides gras saturés et donc les fromages ? Il n’y a pas de limite ! », s’est emporté l’ancien président de l’Assemblée, Bernard Accoyer (UMP).
« Vous voulez seulement faire rentrer de l’argent, mais dites-le clairement ! », a fustigé quant à lui Jean-Pierre Barbier (UMP).
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