Catégories: EconomieFrance
|
11 juin 2013 10 h 59 min

Consommation des ménages : une baisse de 0,4 % en 2012 selon l’Insee

Partager

D’après un bilan publié par l’Institut national des statistiques et des études économiques, les dépenses des Français ont connu une diminution de 0,4 % l’année dernière. Si certains secteurs ont bien résisté comme le logement, d’autres comme les loisirs payent les pots cassés.

Avec une baisse de 0,4 %, les dépenses des ménages n’ont jamais été aussi touchées depuis 1993, indique l’Insee. Hormis cette année noire, cette baisse est même une première depuis 64 ans, signe d’un contexte de crise et d’une baisse du pouvoir d’achat des Français.

Autre donnée importante, celle du taux d’épargne. Après avoir dépassé les 16 % en 2009, celui-ci a connu en 2012 une chute importante pour atteindre 15,6 %.

Dans le détail, l’Insee a fait la liste des secteurs subissant les conséquences de cette diminution des dépenses. En premier lieu, les loisirs et la culture (cinéma…), qui connaissent une baisse de 1,5 %. C’est le cas également du coût lié aux transports (automobile, dépenses en carburants…), avec un recul de 3,6 %.

En revanche, cette étude révèle que certains domaines n’ont pas ou peu subi les aléas de la consommation des ménages. On pense d’abord au logement, premier poste des dépenses qui a connu une augmentation de 1,7 % en 2012.

Le secteur de l’alimentaire est également épargné par la conjoncture (+ 3,1 %), tout comme celui des dépenses en téléphonie et notamment les smartphones (+ 66,5 %). Enfin, les assurances restent essentielles aux yeux des Français (+ 0,1 %).

Les plus lus

Les pièces forgées se caractérisent par un fibrage suivant leur géométrie, à l’instar du grain du bois.

Voilà les dix meilleures villes plus propices à l’investissement immobilier : Nîmes se trouve à la première position, suivie par Reims et Montpellier.

Moody's remet le couvert! L'agence de notation a annoncé qu'elle envisageait de dégrader les notes de 17 grandes banques mondiales et de 114 institutions financières européennes pour refléter les risques accrus liés à la crise de la dette de la zone Euro.

Cette décision vient après que la SNCF ait revu sa politique tarifaire.