Avec 1326 nouvelles inscriptions par jour à Pôle emploi, la France a une fois de plus battu un record en terme de nombre de chômeurs avec 3 264 400 de demandeurs d’emploi dans le pays.
Pour la seule métropole, 39 800 demandeurs d’emploi sont venu grossir les chiffre du chômage au mois d’avril 2013, soit environ 1326 chômeurs de catégorie A de plus par mois, soit des chiffres attendus par beaucoup.
Cela fait donc maintenant deux ans que la courbe du chômage de cette catégorie s’envole. Ce mois d’avril 2013 représente la plus forte hausse du nombre de demandeurs d’emploi après celles de en janvier 2013 (43.900) et d’octobre 2012 (40.000).
L’augmentation se chiffre à 12,5 % sur une année avec des hausses supérieures à 15,5 % dans certaines régions françaises comme les Pays-de-la-Loire, la Champagne-Ardenne et la Bretagne.
Si l’en prend en compte les chômeurs de catégories B et C, c’est-à-dire ayant eu une activité de moins de 78 heures et de plus de 78 heures dans le mois, ainsi que l’Outre-mer, le Pôle emploi recense à présent 5,09 millions de chômeurs, soit 62 100 de plus qu’au mois de mars.
« Ces chiffres viennent, hélas, confirmer une tendance (…) depuis cinq ans » et « de manière plus forte depuis deux ans« , a expliqué le chef de l’Etat. Conséquence de la récession en France et plus largement en Europe, ce taux de chômage élevé est dû à deux « raisons spécifiques à la France« , a-t-il dit : « le manque de solidarité envers les jeunes et les seniors » et le « défaut de compétitivité« .
Le président de la République a rappelé une nouvelle fois que son objectif était une « inversion de la courbe du chômage avant la fin de l’année« .
Ce type de mesure serait-il envisageable en France ?