A quelques jours du premier tour de l'élection Présidentielle, le sort des salariés de Sernam est scruté de près...
A quelques jours du premier tour de l’élection Présidentielle, le sort des salariés de Sernam est scruté de près…
Sernam et ses 1 600 salariés fait l’objet de discussions entre le gouvernement et Geodis, le potentiel repreneur.
La société nationale de messagerie est en redressement judiciaire depuis le 31 janvier. Le tribunal de commerce de Nanterre doit étudier, cet après-midi, l’offre de reprise de la société déposée par Geodis, la filiale de logistique de la SNCF.
Dans un communiqué, la CFDT a annoncé, le 4 avril, un « avis de décès « de la compagnie : « Il est désormais clair que nous courons tout droit vers la cessation d’activité ».
» Nous allons bien déposer une offre pour cet actif industriel « , a confirmé à la presse Pierre Blayau, le patron de Geodis. Mais cette offre reste assortie de deux conditions suspensives. La première a été levée par Bruxelles : la Commission européenne a en effet annoncé, mercredi, que le repreneur de Sernam ne devra pas rembourser les 642 millions d’euros d’aides dont a bénéficié l’entreprise et que Bruxelles a jugées illégales.
« La seconde, poursuit M. Blayau, interrogé par Le Monde, est de pouvoir bénéficier d’une période de 28 à 45 jours afin de mettre en place les nouvelles équipesde Geodis pour reprendre le traitement des flux de marchandises. Ce délai pour nous est essentiel, mais je ne sais pas si la trésorerie de l’entreprise suffira pour couvrir cette période. »
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