La diffusion sur Internet de la bande-annonce du film “Chez nous”, qui sort en salles le 22 février, a provoqué la colère de plusieurs dirigeants du Front national. Le film évoque la percée du parti d’extrême droite dans le Nord de la France.
Une simple bande-annonce peut provoquer les foudres d’un parti politique. C’est le cas depuis ce week-end, après la découverte par plusieurs cadres du Front national des premières images du nouveau long métrage de Lucas Belvaux, Chez nous, dont la sortie en salles est prévue le 22 février 2017.
Mais pourquoi tant de haine ? Le film de Lucas Belvaux suit le parcours de Pauline (Emilie Dequenne), une infirmière à domicile qui travaille dans le Nord de la France, entre Lens et Lille, et qui est très appréciée de ses patients.
Une popularité et une proximité auprès des « petites gens » dont va vouloir se servir le parti d’extrême droite fictionnel Le Bloc patriotique, clairement inspiré du Front national, et présidé par une blonde aux cheveux raides, capable de galvaniser les foules. Cela vous fait penser à quelqu’un ?
Pour Steeve Briois, maire FN d’Hénin-Beaumont, il ne fait aucun doute qu’il s’agit de Marine Le Pen.
Il s’est donc empressé de publier un élégant tweet dans lequel il compare l’actrice Catherine Jacob à un « pot à tabac ». Chic. Autre réaction surprenante enfin, celle de Gilles Pennelle, président du groupe Front national au conseil régional de Bretagne, qui a qualifié Chez nous de « film de bobos avec des bobos pour les bobos ».
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.