Victor Young Perez, critiques et bande-annonce

A l’affiche de ce mercredi 20 novembre 2013, Victor Young Perez un biopic réalisé par Jacques Ouaniche avec Brahim Asloum et Steve Suissa qui raconte le destin tragique de « Victor Young Perez », un pauvre petit juif tunisien qui connaîtra la gloire à 20 ans en devenant champion du monde des poids mouches en 1931 et puis sa lente déchéance avant sa déportation à Auschwitz. Là il devra monter sur un ring improvisé par le chef du camp d’extermination pour combattre, bien que très faible, des boxeurs poids-lourds allemands. Il sera fusillé en janvier 1945.

Jacques Ouaniche dit dans les notes de production du film qu’engager Brahim Asloum fut un pari « énorme ». « Je ne me faisais pas de souci pour les scènes de boxe. Le vrai risque c’était le jeu. On a beaucoup travaillé (…) Il s’est préparé comme pour un championnat du monde avec l’humilité de se dire : j’étais au firmament, je repars à zéro. il voulait vraiment devenir acteur ». Brahim Asloum expliqu lui avoir du perdre du poids et reprendre l’entraînement en plus d’apprendre son nouveau métier de comédien et confie « Est-ce que j’ai été à la hauteur? Est-ce que le cinéma va m’accueillir? Je le saurai à la sortie du film ».

Victor Young Perez, 136 combats, 91 victoires dont 27 par KO, Champion du monde des poids mouches, est sur le ring. En face de lui Kurtz, le soldat allemand ; 20 centimètres et 20 kilos de plus que lui. Autour de lui les cheminées des fours crématoires recrachent les cendres de ses camarades d’infortune. Et pourtant, encouragé par son frère Benjamin déporté lui aussi et par des milliers de regards muets, Victor, ce petit juif arabe, tiendra tête à ces monstres durant quinze rounds. Pendant l’enfer de ce combat, Victor verra défiler sa vie : Sa Jeunesse insouciante à Tunis avec Rachid, Maxo et Benjamin. Il y retrouvera l’amour avec la bellissime Mireille. Il revivra sa gloire et sa descente aux enfers, enfer bien agréable à côté de l’Indicible dans lequel les coups de Kurtz le ramèneront.