On parle d’elle comme de Graal de tout réalisateur qui se respecte : à chaque Festival de Cannes on remet la Palme d’or, la récompense suprême, celle qui fait rêver tous les cinéastes du monde entier. Mais d’où vient cette tradition et pourquoi une palme ?
Tout cela débute en 1955. Jusqu’à cette année, le jury remettait au meilleur réalisateur l’ancêtre de la Palme appelé le Grand Prix du Festival international du film.
A cette époque, le cinéaste heureux élu recevait en guise de trophée, une oeuvre d’un artiste à la mode. La même année, les organisateurs du Festival ont invité plusieurs bijoutiers prestigieux à présenter leurs projets de palme, pour faire une référence aux palmes présentes sur le blason des armoiries et des armes conservées dans la vieille cité de Cannes.
Le dessin qui a finalement été retenu est celui de Lucienne Lazon, une célèbre créatrice de bijoux. Depuis, la palme a été relookée par la présidente de la joaillerie suisse Chopard, Caroline Scheufele, en 1997.Et depuis, elle fournit chaque année un trophée en or 24 carats coulé à la main dans un moule en cire et puis fixé sur un coussin de cristal présenté dans un écrin bleu.
La palme est fournie gracieusement par le joaillier qui la garde dans ses coffres jusqu’au dernier moment. Une copie à l’identique est toujours conservée en cas d’incident ou d’attribution ex-aequo.
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