« Juliette Guignard présente son premier album solo « A la folie », où elle démontre son approche innovante de la viole de gambe, un instrument antique. Co-fondatrice du célèbre ensemble « Les Surprises », reconnu pour son interprétation unique de la musique des XVIIe et XVIIIe siècles, Guignard apporte un même esprit d’innovation à son étude de la viole. Le titre de son album, « A la folie », est parfaitement adapté à cette passion audacieuse qu’elle démontre tout au long de l’oeuvre. L’album comprend notamment des transcriptions de morceaux pour « piano préparé » de John Cage, auxquels Guignard apporte une telle touche personnelle qu’ils pourraient être confondus avec ses propres compositions. Elle utilise des pinces à linge pour modifier le son des cordes, créant un style qui rappelle les instruments à vent hindous plutôt que les percussions de Bali, que Cage cherchait à imiter. Conçu autour du principe de la « suite de danses », populaire à l’époque baroque, l’album juxtapose des morceaux contemporains plutôt fades (à l’exception de ceux de Cage) avec des pièces anciennes et flamboyantes (Sainte-Colombe, Young, Abel). Guignard brille particulièrement dans une transcription qui plonge le violon de Bach dans les profondeurs sonores de la viole. Distribué par Son ar Mein/UVM. »
Gwendoline Blondeel, Tassis Christoyannis, Sabine Devieilhe, Thomas Dolié, Benedikt Kristjansson, Philippe Estèphe, Reinoud Van Mechelen font partie de l’Orfeo Orchestra, dirigé par György Vashegyi pour l’opéra « Les Boréades » de Rameau, un ouvrage qui n’a été ni produit ni publié du temps de son compositeur. Il a fallu attendre 1982 et le Festival d’Aix-en-Provence pour que cet opéra soit diffusé en totalité pour la première fois sous la baguette de John Eliot Gardiner. Cette diffusion a conduit à la première captation phonographique. Puis, en 2003, une version a été enregistrée par William Christie. Plus de deux siècles après la disparition de Rameau, un nouvel enregistrement a été produit, qui intègre les dernières découvertes de la recherche musicologique, grâce à Sylvie Bouissou, qui a travaillé sur le projet Rameau, Opera omnia.
Au sein de cet ensemble de haut calibre, Sabine Devieilhe brille par sa musicalité et sa voix exceptionnelle. À ses côtés, la soprano belge Gwendoline Blondeel allie une technique irréprochable à un timbre parfaitement harmonieux avec celui de la colorature française. Les hommes ne sont pas en reste, avec le touchant Reinoud Van Mechelen, le brillant ténor islandais Benedikt Kristjansson, le dynamique Tassis Christoyannis, le passionné Thomas Dolié, et le maître Philippe Estèphe. La direction clairvoyante de György Vashegyi permet à l’Orfeo Orchestra d’offrir une transparence dramaturgique et une sensualité optimales. Parallèlement, le Purcell Choir se distingue par sa cohésion et sa parfaite prononciation du français. Avis par Marie-Aude Roux. (Ce sont les 51,07% restants de cet article destinés aux abonnés seulement.)
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