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Texte original : / »LA LISTE DE LA MATINALE
Arte.tv présente un thriller étrange et intriguant, tandis que Max offre une combinaison de l’univers Batman et du film de gangster. Sur Apple TV +, on peut apprécier un drama luxueux dans le monde de la mode, trois options différentes de la fade transposition de la franchise « La Chute de » à Paris diffusée sur Canal+.
« La Maison » : entre robes plissées, draperies et querelles familiales sournoises
Sur la même plateforme que The Morning Show, la France a maintenant aussi sa propre série haut de gamme. Et dans le style français, l’histoire se déroule dans les couloirs élégants d’un groupe de luxe et dans les ateliers d’une maison de couture luttant pour sa survie, sur la toile de fond de la guerre entre frères et sœurs parmi la haute bourgeoisie. La ressemblance avec les figures emblématiques de l’élégance française n’est certainement pas une coïncidence, et dans ses premiers épisodes, qui sont les plus accomplis, « La Maison » aime jouer avec la réalité et la fiction, y compris dans la construction du personnage de Vincent Ledu (Lambert Wilson), directeur artistique de la maison qui porte son nom, dont l’inspiration provient de Karl Lagerfeld à Stefano Pilati, et même dans le personnage de Perle Foster (Amira Casar), croisement astucieux entre Virginie Viard et Inès de la Fressange. »/
Indépendamment de l’absence de reconnaissance des noms par les spectateurs, « La Maison » est davantage axée sur les difficultés économiques rencontrées dans le secteur et sa vitalité à se moderniser plutôt que sur la haute couture. Ce renouvellement est illustré par Paloma (Zita Hanrot), la fille présumée de Vincent Ledu, qui est réticente à sa nomination à la tête de la maison pour revitaliser la marque et pour empêcher son acquisition par le groupe Rovel, dirigé autocratiquement par Diane (Carole Bouquet). La série est charmante lorsqu’elle fait preuve d’auto-dérision, mais l’intérêt est moindre lorsqu’il s’agit de la dépeindre dans sa représentation un peu archaïque des disputes familiales pour le pouvoir. Malgré cela, quelques personnages particulièrement bien dépeints et un excellent choix d’acteurs fournissent à cette Maison une base solide. La série, créée par José Caltagirone et Valentine Milville, met en vedette Lambert Wilson, Amira Casar, Carole Bouquet, Zita Hanrot, Antoine Reinartz (France – États-Unis, 2024, 10 x 52 minutes). Deux épisodes seront diffusés sur Apple TV+ le 20 septembre, suivis d’un nouvel épisode tous les vendredis.
« Le monde n’existe pas » raconte une enquête hantée par le passé, inaugurée par Erwan Le Duc, journaliste reconverti en réalisateur. Dans sa toute première série, Le Duc exploite son personnage central, un rédacteur éloigné depuis longtemps de terrain (journalisme sur le terrain), qui se porte volontaire pour enquêter sur une affaire de meurtre à Guerches-sur-Isoire où une adolescente a été tuée. La véritable identité d’Adam (Niels Schneider), qui vit sous une fausse identité à Paris, demeure inconnue par son rédacteur en chef, notamment quant à son enfance passée à Guerches et sa relation probablement plus qu’amicalement avec le principal suspect du meurtre de la jeune Lola.
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