Catégories: Culture
|
31 août 2024 23 h 09 min

« Grandes Expositions d’Art Incontournables de l’Automne »

Partager

Cet automne, le Centre Pompidou à Paris organise une grande exposition en l’honneur du centenaire de la première publication du Manifeste du surréalisme par André Breton en 1924, mettant en lumière ce vibrant courant artistique et intellectuel. D’autres courants artistiques tels que l’arte povera, qui sera présenté à la Bourse de commerce, et le pop art, à la Fondation Louis Vuitton, seront également à l’honneur.

Une exposition enrichissante intitulée « L’intimité, de la chambre aux réseaux sociaux » est organisée au Musée des arts décoratifs sous la direction de Christine Macel et de l’historien du design et de l’architecture, Fulvio Irace. Cette exposition traverse les siècles et les genres, de l’intimité des bains d’Edgar Degas aux intimes photos de Nan Goldin ou de Zanele Muholi.

C’est au XVIIIe siècle, avec l’émergence d’une bourgeoisie qui sépare la vie familiale de la vie professionnelle, que la notion d’intimité gagne en importance en France. Au XXe siècle et jusqu’au XXIe siècle, tout change : le design exprime le combat entre le souhait d’isolement et le besoin de compagnie. Les réseaux sociaux ont brouillé les frontières entre privé et public, tandis que la précarité et l’exil rappellent la difficulté de préserver l’intimité quand on n’a plus d’espace personnel.

L’exposition « Figures du Fou. Du Moyen Age aux Romantiques » se tiendra au Musée des arts décoratifs, Paris, du 15 octobre au 30 mars 2025. L’exposition explorera la représentation de la folie ordinaire, telle que vue par les hommes et les femmes du Moyen Age. Ces représentations ne correspondent pas à la définition moderne de la psychiatrie, mais plutôt à l’idée de personnes se donnant à leurs passions plutôt que de chercher le salut de leur âme, notamment lors des carnavals.

Plus de 300 œuvres seront présentées par le Musée du Louvre, offrant un voyage à travers la folie selon l’art de l’Europe du Nord. Cette période captivante fait ressortir des textes essentiels tels que « La Nef des Fous » publiée en 1494 par Sébastien Brant et « Eloge de la Folie » d’Erasme, publiée en 1511 en réponse ironique au précédent. Brant oppose à la folie de son époque la retenue et la sagesse, tandis qu’Erasme s’interroge si ce ne sont pas les soi-disant sages qui sont en réalité les vrais fous.

Veuillez noter que la suite de cet article est disponible uniquement pour les abonnés et seulement 87.54% de l’article reste à lire.