Après avoir profité de la Seine lors de la cérémonie d’ouverture, la musique a réintégré ses quartiers pour la cérémonie de clôture, en particulier quand de grandes stars nationales ou internationales sont présentes. L’emplacement choisi était le Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Cette fois-ci, nous n’avons pas vu des personnalités du rang de Céline Dion, la chanteuse québécoise qui avait rendu un vibrant hommage à Edith Piaf en interprétant l’Hymne à l’amour le 26 juillet 2010, sa première apparition en public depuis presque une décennie.
Cette fois-ci, c’est Zaho de Sagazan, une jeune chanteuse de 24 ans en pleine ascension, qui a eu la tâche de perpétuer l’héritage de la musique française. Elle a accompli sa mission de manière simple et convaincante, performant auprès du vasque olympique dans le jardin des Tuileries à Paris, le point de commencement de la flamme. Elle a fait partie de l’Ensemble Matheus dirigé par Jean-Christophe Spinosi et du choeur de l’Académie Haendel-Hendrix.
Ils ont proposé une interprétation vivante de Sous le ciel de Paris, l’une des plus fameuses chansons à la gloire de la capitale, qui a gagné sa popularité dans le film du même nom réalisé par Julien Duvivier en 1951 et chanté par Edith Piaf. Ce fut un des rares moments surprenants lors d’une soirée dominée par la musique des collaborateurs du metteur en scène Thomas Jolly, Victor Le Masne et Clément Mirguet.
L’un dispose d’un vaste éventail de styles, ce qui, malheureusement, rend son style propre totalement indistinct. On a remarqué cela dès sa mise en œuvre d’une version de la Marseillaise chantée par la Maîtrise de Fontainebleau, délibérément privée de tout élan et mouvement. L’œuvre originale qu’il a produite pour cette cérémonie, orchestrée par Zahia Ziouani et son orchestre Divertimento, oscille entre le néodisco et un générique à l’ancienne d’émission de variétés. Pour sa part, Clément Mirguet a conçu pour le spectacle futuriste « Records » une œuvre qui ressemble à ce que l’on pourrait entendre en accompagnement de jeux vidéo, malgré l’utilisation d’ondes Martenot et d’une zurna, le hautbois ottoman.
Dernières nouvelles
Suite à l’Hymne d’Apollon, l’une des deux compositions musicales de l’Antiquité grecque dédiées au dieu et découvertes à Delphes en 1893, chantée par le ténor franco-suisse Benjamin Bernheim, le temps a été étendu pour une séquence French touch. Avec le groupe Phoenix pour son répertoire ou en accompagnant ses amis d’Air sur Playground Love, une chanson extraite de la bande originale de Virgin Suicides (1999), le film de Sofia Coppola. En réalité, cela n’était qu’un écho du concert que les deux groupes ont donné le 17 juillet sur le toit du terminal 1 de l’aéroport de Paris Charles-de-Gaulle.
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