La Fondation LUMA, à Arles, présente une exposition complexe de l’artiste Judy Chicago, une figure marquante du féminisme artistique américain. Pour la trouver, il faut un peu de persévérance en raison de la signalisation insuffisante, elle est nichée dans le pavillon le plus reculé du Parc des Ateliers.
L’exposition débute de manière abrupte et peu explicite, avec un mur recouvert de pièces de travail sur papier, peintes et écrites, juxtaposées. Intitulée « Autobiography of a Year », il s’agit d’un journal graphique que l’artiste a tenu en 1993-1994. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec son travail, cette introduction peut sembler obscure.
Devant ce mur, deux statues de grande taille reposent, inspirées de la Vénus de Willendorf, une petite figurine du Paléolithique supérieur souvent interprétée comme un symbole de fécondité. Le lien entre ces éléments? Le féminisme, car l’objectif de l’exposition est de célébrer Judy Chicago, une figure emblématique du féminisme artistique.
Intitulée « Herstory », un jeu de mots sur les termes anglais masculin et féminin (his, her), l’exposition avait précédemment été présentée à l’hiver 2023 au New Museum de New York.
Judy Chicago, née en 1939, est reconnue comme figure du féminisme depuis 1970, quand elle a adopté le nom de sa ville de naissance en lieu de son nom de famille. Son indépendance est marquée par deux de ses œuvres les plus connues, incluses dans cette exposition : la « Womanhouse » et la « Dinner Party ».
In 1972, artists Judy Chicago and Canadian Miriam Schapiro (1923-2015) initiated something known as « Womanhouse ». This was a series of installations and performances held in a Hollywood villa. The event was hosted with students of the Feminist Art Program, a program established the previous year at California Institute for the Arts. It was an opportunity to mock pre-existing stereotypes, including the virgin, the whore, and the mother, as well as societal expectations of the perfect wife overwhelmed by family responsibilities, the consumer bombarded by advertising, and the housewife burdened by household chores. The remaining documentation of « Womanhouse », including films and photographs, paint a picture filled with both happy and tragic moments.
Between the years of 1974 and 1979, Judy Chicago undertook another art project, named « The Dinner Party ». This artwork consisted of a triangular table – symbolic of femininity – accommodating thirty-nine female guests. Each side of the table held thirteen seats, occupied by figures ranging from ancient goddesses to historical heroines, including the likes of Virginia Woolf and Georgia O’Keeffe. The plate for each guest at the banquet featured a butterfly-winged vulva design at the center, color-coded according to the individual guest. This particular choice of symbolism has been a point of controversy over the years, with some arguing that it overly simplifies the feminine experience, irrespective of its initial compelling nature.
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