Malgré le mauvais temps pendant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, la représentation a été magnifiquement rehaussée, inspirant les 2 000 participants à défier les éléments. Guillaume Diop, une des étoiles de l’Opéra national de Paris, partage qu’il s’est réveillé le vendredi avec un certain stress, craignant l’annulation de sa performance dans cet événement si anticipé. Heureusement, le spectacle s’est déroulé comme prévu sur le toit de l’Hôtel de Ville de Paris. Diop, âgé de 24 ans, raconte que même sans la pluie, les conditions étaient déjà exigeantes. Peu d’espace pour danser et une vue vertigineuse ont eu une influence certaine sur son équilibre. Des ajustements ont été nécessaires. Le lino doré, devenu trop glissant, où Diop devait se produire, a été remplacé par un tapis doré. Danser en baskets y était plus difficile, mais c’était le choix le plus sûr pour lui. Ces contraintes l’ont presque ému et ont rendu ce moment encore plus impressionnant et dramatique. « C’était notre moment, » dit-il.
Princess Madoki, une figure emblématique du waacking, une danse qui a vu le jour dans les clubs de nuit de Los Angeles dans les années 1970, a choisi de conserver ses bottines de 12 centimètres lors du défilé de mode sur le podium. Elle raconte qu’elle a eu l’opportunité de danser sur le tapis rouge, alors que ses quatre co-interprètes étaient sur un lino blanc plus glissant. Même si la situation était délicate, elle a décidé de ne pas modifier la chorégraphie, tout en étant prudente. Elle déclare avec détermination que c’était leur moment et que même la pluie ne pouvait pas les arrêter. Cependant, le costume conçu par le designer Kevin Germanier a subi certaines difficultés. Les plumes, qui étaient censées compléter les mouvements de ses bras, ont perdu leur volume. Malgré cela, Princess Madoki affiche un sourire.
La conception aquatique pour un groupe d’environ 400 performeurs, orchestrée par Maud Le Pladec, la directrice de danse des Jeux Olympiques de Paris 2024, a semblé recréer l’excitation innocente d’une bataille d’eau. Cette scène s’est déroulée près du tribunal de commerce, avec les artistes dansant dans de l’eau jusqu’à une profondeur de 5 centimètres. Malgré le mauvais temps apparent, les danseurs ont réussi à s’adapter sans grande difficulté. Claire Lonchampt, de la compagnie du Malandain Ballet Biarritz, explique leur préparation : « Même avec des répétitions limitées, nous étions équipés de baskets antidérapantes et le fond de la piscine était composé d’un matériau spécial. » Étrangement, l’inclement météo a semblé ajouter à leur joie plutôt qu’à leur stress. « L’ajout d’eau n’était pas vraiment un problème pour nous. Ça nous a donné plus de plaisir à performer et, personnellement, je pense que cela a rajouté une certaine poésie à notre danse », selon la danseuse. 40,35% restant de l’article est réservé aux abonnés.
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