Philippe Katerine, un artiste célèbre de la Vendée, a fait sa grande apparition aux yeux du public vendredi 26 juillet, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris en 2008. Il est apparu de manière audacieuse, avec une peau bleue, une barbe orange et un ventre rond, rappelant les paroles de sa chanson de 2005, où il imaginait les gens avec des têtes de différentes couleurs. Sa présence a déclenché une controverse, non seulement pour son interprétation de la chanson, Nu, une osée ode à la nudité, mais aussi pour son personnage de la divinité païenne Dionysos. Certains ont même pensé voir en lui le Jésus Christ de la dernière Cène de Vinci.
Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, l’a interpelé sur son réseau social, X. D’autres ont rêvé de la rémunération hypothétiquement exorbitante qu’il aurait touchée, qui s’est en réalité avérée être de 200 euros. Le chanteur et acteur de 55 ans a partagé certaines explications lors d’une discussion informelle. Il a partagé qu’il avait dégusté du confit de canard, un plat de saison, pour le déjeuner, et avant la cérémonie, il avait savouré du coq au vin, un choix de repas qui correspond parfaitement à son personnage de Dionysos.
J’ai fait parvenir une « cassette de détermination » à Thomas Jolly, le directeur de la cérémonie, qui contenait un morceau récemment écrit par moi, Nu. Je me suis dit : « C’est la chanson parfaite pour les Olympiques. » Pour le persuader, je me suis appuyé sur trois arguments principaux. D’abord, le concept de la réconciliation : lorsqu’on est nu, on devient inoffensif, on serre la main des autres. Il n’y a pas de poches, donc aucune possibilité de dissimuler des armes. Ensuite, la décroissance. Être nu signifie qu’on cesse de consommer des vêtements. Enfin, le retour aux racines des Jeux Olympiques, lorsque les athlètes participaient nus.
Quelle a été la réaction de Thomas Jolly?
Thomas avait reçu de nombreuses « cassettes de détermination », mais il a choisit la mienne. J’étais touché. Lui avait son intrigue. Moi, je devais m’intégrer dedans. J’étais plutôt un acteur. Je n’ai pas cherché à tout comprendre.
Il a pensé à Dionysos et a suggéré de me peindre en bleu. Je voulais être nu, mais sans que cela soit choquant pour quiconque. Alors, nous avons trouvé une astuce.
« Non mais laissez-moi/Manger ma banane/Tout nu sur la plage, » chantais-je en 2010. Cinq ans plus tard, je chantais : « Quand t’auras plus rien/Pareil à l’oiseau qui vit peu mais bien/Sans rien ni réseau/Tu seras ce roi qui s’en va tout nu/Profiter des oies, du manque de revenu. » Pourquoi la nudité est-elle un leitmotif récurrent dans votre discographie?
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